Chroniques

[url=[audio]http://rookeryiis2.viary.com/storage/workspace/_temp_mixdown/4053627_7533.mp3[/audio] Lemotdumeudeu.egg]

(J'ai engore le dez bouché)

GG.

sympathique cette présentation sur fond de baldur's gate

Chronique de Rhyane,

Il était une fois ...

...

... et ils vécurent ENFIN tranquille dans leur maison à Château pourpre.

quoi je me moque du monde, non non je crois pas ^^

bonne nuit ;P

edit de moi même ça avance, ça avance, peut être pour la fin de semaine prochaine.

Un peu après l’aube, nos héros rentrent au relais bleu après leur bref passage imprévu dans le temple. Atanase semble content de les revoir, probablement plus à cause du fait qu’il ne voulait pas prendre de retard sur son programme que par réelle préoccupation sur leur sort. Quoi qu’il en soit, le caravane achève les préparatifs du départ. Blaise, qui comme tout bon commerçant ne se départit en aucune circonstance de son opportunisme, à semble-t-il mis à profit l’arrêt au relais pour vendre son fond de tonneau de bière au tenancier. Gérald fait part de son intention de retourner à Château Pourpre, son projet de vendre ses arcs durant le concours de Barragosta ayant fait long feu en raison de la quarantaine. « Fort bien, lui lance Yves, vous serez bien aimable de faire savoir aux apprentis de Cosme que quelqu’un les recherche pour les tuer ». Yves lui donne généreusement le jabot de la Cockatrix, non sans préciser qu’il s’agit d’un don gracieux de la Noble Compagnie. A fins de vérité, je dois reconnaître au cynique qui ferait la remarque que le pourrissement qui menace le trophée relativise effectivement la portée de ce présent.
La caravane repart ensuite vers Barragosta. La nuit passée a laissé nos héros exténués, ce que ne manque pas de remarquer Shauna. Conscient de l’impact de la fatigue sur les capacités de Doran, Yves lui confie son fidèle Anneau de Subsistance qui devrait l’aider à récupérer plus rapidement. Ceci étant dit, la journée se déroule sans incident, sous un ciel des plus cléments, et nos héros ne manquent pas de profiter de cette opportunité pour se ressourcer. Au cours de la journée, Emrys est contacté par son étrange compagnon volant, qui lui demande pourquoi le groupe a cessé de se rapprocher. Emrys ne comprend pas le sens de la question et le lui fait savoir, mais se heurte à un silence têtu qui met fin à la conversation. Lors de la halte du soir, Shauna se renseigne sur les raisons de l’état de ses compagnons. Emrys lui retrace donc les évènements, pour lesquels sa présence eut assurément la bienvenue. Lui qui n’a pas l’humilité facile met en avant sa furtivité, épique selon s’est dires et qui s’est bien évidemment révélée déterminante dans l’exploration de la grotte des bandits. Le récit semble satisfaire Shauna, qui va se coucher sans omettre de saluer les étoiles au passage.
Le lendemain, Doran se plaint d’une nuit horrible. Les hurlements du hurleur l’ont pourchassé toute la nuit durant, et si la nouvelle journée de voyage se passe sans souci, la nuit suivante verra revenir ces hurlements. Au matin du 12 Lurminor, Doran est donc bien éprouvé malgré l’anneau d’Yves. Fort heureusement, la journée se déroule une fois de plus dans le calme le plus complet, et la caravane atteint le relais jaune vers 7 heures du soir. Alléchés par la perspective d’une bonne bière après toute cette poussière, Emrys, Yves et Doran se rendent à l’intérieur. Soudain, au moment de franchir le seuil, Yves est frappé par une douleur foudroyante, convulse puis s’écroule inconscient. Doran, qui s’est précipité pour l’ausculter, ne décèle rien d’anormal. Le pouls d’Yves se stabilise rapidement mais sans qu’il reprenne conscience. La compagnie est choquée par l’évènement, et c’est donc Guy, le tenancier du relais jaune, attiré par l’agitation sur le pas de sa porte, qui propose de monter Yves dans une chambre à l’étage, ce que font Doran et Rhyanne. Pendant ce temps, Emrys questionne Guy sur les brigands. Ce dernier n’est au courant de rien, mais en bon aubergiste, parle de ses clients. Il y a bien sûr le simplet qui ne parle guère, et que l’on voit régulièrement. Il a également vu passer le marchand Gerald et ses 4 gardes, tout comme deux apprentis d’un alchimiste se rendant à Château Pourpre. Enfin, il y a aussi ce mystérieux homme à capuche qu’il a vu le 03 au soir, avec des traits étranges, et qui se rendait lui à Barragosta. Cela intrigue suffisamment Emrys pour qu’il décide de sortir reconnaître les alentours du relais. Granicia sort peu après et en catimini, comme à son habitude. Pendant ce temps, le reste de la Compagnie se relaie au chevet d’Yves dont l’état reste stationnaire. Quand vient l’heure du repas, tout le monde se retrouve dans la grande salle pour partager un diner simple mais appréciable. Au milieu du repas, un grattement se fait entendre à la porte d’entrée, et le simplet fait son apparition. Il donne l’accolade à Guy, salue l’assemblée puis va s’asseoir dans un coin de la salle. Doran sent bien au fond de lui que cet étrange personnage de 45 ans, vouté, n’est pas ce qu’il semble être. Discrètement, il scrute ses pensées et se rend compte que le simplet est en fait « exceptionnellement » intelligent. Par précaution, Doran demande à Emrys de faire discrètement une détection de la magie, afin de se prémunir d’un mauvais sort. Fruit du hasard ou conséquence de quelque maléfice, Emrys rate son sort plusieurs fois. Les conversations continuent donc, alors que Doran continue de s’intéresser au visiteur. C’est assurément un excellent acteur, tant son rôle est crédible, ou bien il y a quelque sortilège là-dessous. Justement, Emrys lance enfin une détection de la magie avec succès, ce qui ne révèle rien de particulier sur le simplet, mais une marque noire apparait sur le linteau de la porte d’entrée. Une fois le diner terminé, Emrys sort. Doran le rejoint, prétextant aller prendre le frais. Une fois dehors et la porte refermée, Doran invoque la lumière de Bohpo, et éclaire l’endroit que lui indique l’archer. Ils aperçoivent alors une légère incision en forme de symbole sur le linteau de la porte, qui pourrait bien être une rune selon Emrys. Cela n’évoque rien pour notre prêtre savant, en tous cas, ni pour Granicia qui les a rejoints. Ils rentrent donc et l’heure avancée amène tout le monde à sortir se coucher. Doran, qui a fait un lien entre la marque et l’affliction qui frappe Yves, se rend dans sa chambre et invoque Iniva, mais sans amélioration notable. Résolu à tout tenter, Doran inspecte alors Yves en quête d’un objet particulier, conscient qu’Yves pourrait tout à fait avoir en toute discrétion en sa possession quelque objet aux propriétés non maîtrisées. Seuls deux anneaux retiennent son attention, dont un qu’il ne parvient pas à retirer, et un anneau inconnu dans sa bourse. Doran le jette donc par la fenêtre, pour éviter d’avoir à franchir la porte avec, puis sort du relais, va le récupérer, et le range dans la carriole de la Compagnie. De retour dans la chambre d’Yves, il n’y a eu aucune évolution. Ceci fait, Doran conseille d’organiser une garde auprès d’Yves pour la nuit. Le premier tour, échu à Rhyanne, se déroule sans souci. Doran la relève ensuite et elle part se coucher, mais sa nuit sera peuplée de rêves lui remémorant son enfance : les instants suivant la tentative de viol par le grand veneur, le premier toucher de la pierre noire dans le temple de Galthrir, les sous-sols sombres du monastère de Droskar, son corps décapité dans l’arène, le combat contre le hurleur dans la grotte et l’aspersion par la nychtarite. Rhyanne se réveillera exténuée par cette mauvaise nuit, mais curieusement apaisée. Elle ne découvrira que plus tard que ce combat intérieur lui a permis de vaincre définitivement sa peur des nains. Par un étrange tour du destin, c'est pendant le tour de Doran que se produit un curieux évènement. Soudainement (il ne saurait dire quand exactement, tant il manque de repères dans cette pièce au milieu de la nuit), la bougie s'éteint. Aucun bruit n'a pourtant troublé la quiétude de la nuit. Qu'à cela ne tienne, Bohpo fera la lumière sur ces évènements, au sens littéral du terme. Grâce à cette aide salvatrice, Doran peut donc sortir dans le couloir pour s'apercevoir que la lumière s'est également éteinte en bas dans la salle commune. Préoccupé par ce qui pourrait bien être les prémisses d'une attaque nocturne, Doran rallume la bougie de la chambre, se poste dans un coin d'où il peut surveiller la porte comme la fenêtre, et se tient prêt à donner l'alarme pour réveiller le reste de la Compagnie qui dort dans la grange. Etonnamment, rien ne vient perturber le reste de sa garde, si ce n’est Shauna qui vient le relever quelque temps après. Doran, nerveux, n’a pas remarqué le changement chez Yves, et c’est donc Emrys, lorsqu’il vient prendre son tour, qui observe que la racine de ses cheveux a blanchi inexplicablement.
Le lendemain matin, Doran se réveille au petit matin en ayant bien dormi. Se pourrait-il que son esprit ait enfin triomphé des hurlements terrifiants du hurleur ? Yves se réveille lui à l’aube, en sursaut. Emrys s’enquiert immédiatement de son état, mais Yves a du mal à parler. Sa tête tourne, mais il est conscient au plus profond de son être d’avoir évité le pire. Il a senti un étau l’étrangler hier au moment de franchir la porte, et s’est écroulé. Il ne se souvient de rien d’autre. Emrys l’enjoint donc à sortir plutôt par la fenêtre, et ils vont rejoindre le reste de leurs compagnons dans la grange. Il semble que le simplet soit parti durant la nuit, et Emrys perd sa trace au niveau de la route. Sur le chemin du retour, Vorenshaï a rejoint Emrys et lui dit regretter le peu d’avancées dans leur relation. Pendant ce temps, Doran montre à Yves le symbole sur le linteau de la porte et lui explique ce qui s’est passé. Yves reconnaît également une rune de pouvoir dans le symbole gravé. Aussi Doran recopie-t-il la rune sur un parchemin pour l’identifier plus tard. Ensuite, il indique la griffure à leur hôte Guy, en lui conseillant bien de la faire disparaître. Sur ce, la caravane se remet en route. Atanase annonce que les faubourgs de Barragosta ne sont plus très loin, satisfait au final de la moyenne de la caravane sur l’ensemble du trajet. Vorenshaï, l’étrange compagnon ailé d’Emrys, jamais très loin, lui annonce alors solennellement en retour qu’il ne l’accompagnera hors des bois. Son regret est palpable, et sans doute s’agit-il d’un dernier roque inavouable pour l’éloigner de ses compagnons et le faire rester avec lui, mais il semble que l’archer ne l’entende pas de cette oreille. Il lui confie qu’il n’est pas le seul à le chercher, et conclut de cette remarque acide : « Je ne comprends vraiment pas pourquoi IL s’intéresse à toi », puis prend congé. Cette nouvelle journée de voyage se déroule dans le calme, si ce n’est quelques échanges agités entre Granicia et Glisse-Caillou sur quelque sujet qui leur est propre. Le déjeuner est toutefois marqué par la déclaration de Rhyanne : son patronyme est SNOW, ce qui représente bien évidemment la reconnaissance implicite qu’elle est la bâtarde de quelque nobliau volage.
Le lendemain matin, tout le monde se remet en marche le cœur léger, car ce sont bien les murailles de Barragosta que l’on devine au loin, et qui marquent la fin du voyage. Atanase profite d’une élévation opportune sur la route pour désigner le faubourg où la caravane s’arrêtera. « Nous y serons demain soir. Là bas, une fois à l’auberge du Pichet du Faubourg, dit Mergir, je considère que vous aurez rempli votre contrat. ». Le reste du trajet voit Emrys perdu dans ses pensées, intrigué qu’il est par le changement de couleur de son arc depuis sa dernière conversation avec Vorenshaï. Yves en profite lui pour acquérir auprès d’Aubin un produit pour éclaircir les fourrures. Il ne le dira pas, mais il a en tête ce faisant de régler son problème de cheveux, bicolores à présent. Doran, que l’on a peu vu hors de la carriole depuis le dernier relais, en sort enfin en exultant et en louant Bohpo pour le déjeuner du 15. Il semble que ses études aient porté leurs fruits, et sa joie fait plaisir à voir.
La caravane arrive comme prévu au soir du 15 Lurminor à l’auberge du Pichet du Faubourg. Mergir et Atanase sont visiblement ravis d’être enfin arrivés à destination, et ce sans problème majeur. L’auberge présente un bel aspect vu de l’extérieur, aussi nos héros ne se font-ils pas prier quand Mergir les invite à l’intérieur pour faire les comptes. Mergir et Blaise entendent loger là jusqu’à la levée de la quarantaine, tandis que Atanase, Aubin et Agathon iront chercher logis chez l’habitant. Régis, le tenancier, accueille ces nouveaux clients à bras ouverts. Il les informe également qu’un prêtre d’Uron les attend. Ledit Lubin Disor a également payé pour leurs chambres, mais il se repose aussi la rencontre devra-t-elle attendre. Mergir s’installe donc a une table, règle ses affaires avec Blaise, puis paie ses dettes à la Noble Compagnie en la personne de Granicia. La naine, fidèle à son habitude, recompte les 208 sabots plusieurs fois, puis se déclare satisfaite. Aubin règle également ses comptes avec la Noble Compagnie. Agathon confirme à Yves qu’il remettra la « gemme » au contractant.
Une fois réglées les affaires en souffrance, la Compagnie se réunit autour d’une boisson pour faire le point sur les récents évènements et ce qu’il leur reste à faire avant la levée de la quarantaine, estimée à la fin du Xur suivant. Il faut assurément retourner à la grotte des brigands pour éclairer d’un jour nouveau les évènements de l’autre nuit, mais avant tout, il convient d’attendre le lendemain pour rencontrer ce prêtre d’Uron qui s’est montré si prévenant pour nos héros. Granicia y voit là une belle opportunité de soulager quelques bourses à « 2 nains et 3 elfes ». L’histoire ne dit pas si elle y parvient, mais elle y passe effectivement la majeure partie de la soirée. Les reste de nos héros trouve sans doute des moyens plus calmes de profiter de ce bon lit si généreusement mis à sa disposition. Le lendemain matin, au petit-déjeuner, un jeune prêtre en livrée blanche brodée d’un dragon d’or, symbole d’Uron, se dirige vers la Noble Compagnie attablée. Un simple regard le dessine franc, intelligent et vif d’esprit. Il se présente comme portefeu d’Uron et membre de la Loge d’Argent. Il dit être mandaté par les clergés d’Uron et de Bohpo. A son invitation, on le suit dans un salon privé où il commence par saluer Shauna, qui lui rend son salut. Ces deux là se connaissent, semble-t-il. Ici, à l’abri des oreilles indiscrètes, il expose enfin à nos héros les raisons de sa présence : Oldarir et Dame Lonaelle l’ont envoyé pour les entretenir de leurs découvertes au sujet de Deslan Kamin. Des recherches discrètes mais approfondies ont permis de retrouver à Barragosta un extrait des « Révélations », le livre d’Omin le Chroniqueur. Lubin tend alors l’extrait à la Compagnie, et Doran s’en empare prestement. Sans attendre, il en fait la lecture à l’assemblée. L’extrait est riche en détails mais malheureusement incomplet. Apparemment, seul l’original permettrait d’aller plus loin, mais il se trouverait au musée de Montegaux, dans les montagnes de Kor. D’autres personnes s’intéressant au sujet pourraient également vouloir mettre la main sur ce livre, ausssi convient-il de se rendre à Montegaux sans attendre. Lubin, marque alors une pause, que Doran met à profit pour lui conter la rencontre avec le dragon vert, le coffret trouvé dans son trésor, les curieuses pièces elfes anciennes, et Yves n’omet pas de mentionner la boucle d’oreille prise par Karmin Japar. Lubin se montre très intéressé par ces informations, qui seront transmises à ses mandataires au plus vite. En tous cas, dans ces circonstances, on convient que rencontrer le dragon Nolgur pourrait apporter quelques éclaircissements. Pour Montégaux, il va néanmoins falloir régler le problème des 4 xurs de trajet pour s’y rendre. Lubin évoque alors les perles d’Ussé : ces perles fabuleuses, utilisées par paire, permettent de se téléporter entre deux points instantanément. Maître Sorbier aurait acquis deux de ces perles pour son commerce 2 ans auparavant. Il aurait donc chargé un groupe d’aventurier avec l’une de deux perles de se rendre dans l’ouest des montagnes de Kor, afin d’y établir une tête de pont pour y développer une route commerciale. Malheureusement, les choses se seraient mal passées et le prêtre du groupe serait revenu seul, gravement blessé au point d’en mourir peu de temps après. La perle pourrait donc toujours se trouver sur place. Lubin déclare donc avoir conclu un marché avec Sorbier afin que le groupe puisse utiliser sa perle. En contrepartie, la Compagnie s’engagerait à ramener des ingrédients rares d’une liste qui leur serait fournie, moyennant rémunération. La destination ne peut être garantie, mais il semble que ce soit le seul moyen de gagner du temps sur le trajet vers Montégaux.
A ce moment, Doran prie Lubin de les excuser un moment, ce qu’il fait. S’ensuit alors un débat animé sur la conduite à tenir, sur les dangers inhérents à l’utilisation de ces perles sans connaître le point de chute, et sur l’intérêt de suivre la trace de Deslan Kamin. On finit tout de même par se mettre à peu près d’accord et l’on rappelle Lubin. Granicia rentre abruptement dans le vif du sujet en abordant la question de la rémunération. Il semble que ce sujet irrite au plus haut point le jeune prêtre idéaliste. Il évoque tout de même les 1300 sabots qui lui restent de la somme qui lui a été confiée pour cette mission. Ce chiffre semble satisfaire Granicia qui se plonge dans des calculs. Lubin en profite pour préciser que l’apprenti de Maître Sorbier a été envoyé à Château Pourpre récupérer la perle auprès de Côme, et qu’il ne sera pas de retour avant le 17 Bohpor. Yves lui conseille d’envoyer immédiatement un coursier le prévenir des dangers qu’ils encourt. Lubin conclut en remettant à Doran un livre que lui a remis Dame Lonaelle à son intention, et en conseillant de prévoir des vêtements chauds pour le voyage et de se charger le moins possible. En attendant le 17 Bohpor, Lubin propose aux membres de la Noble Compagnie de leur présenter certains clients notables de l’auberge : il y a deux maîtres de guerre de l’académie de Sharkaran, un couple d’archers en attente du tournoi, un barde venant de Kor, et un opportuniste à la probité douteuse.
L’un dans l’autre, la conversation a bien duré, et nos héros n’ont pas vu le temps passer. La vue d’Atanase ensanglanté les replonge brutalement dans la réalité. Il s’est fait attaquer par derrière dans la rue, et quelque malandrin l’aura assommé. La blessure n’est pas belle, aussi Doran s’emploie-t-il à le soigner, non sans lui signifier qu’il lui doit un service en retour. Assurément, Atanase qui sait « si bien » témoigner son affection n’a-t-il pas marqué Doran très favorablement, pour qu’il en vienne à lui monnayer ce service. Une fois Atanase mis au repos dans la chambre de Mergir, on convient de repartir à la recherche du groupe de bandit, mais on se laisse 2 jours pour que chacun puisse régler ses affaires personnelles. Tout d’abord, Emrys et Granicia se mettent d’accord avec Glisse-Caillou sur sa rémunération quant à son concours dans l’escorte de la caravane, et relativement à d’autres « joyeusetés » connus d’eux seuls. Granicia conclut assurément quelque autre arrangement pour être en mesure de ramener la pierre de Glisse-Caillou, dont on a pu voir combien il se montre réticent à s’en séparer, à Rhyanne pour qu’elle puisse l’étudier à loisir. Les maîtres de guerre pratiquant des prix inaccessibles à nos héros, chacun va s’occuper autrement. Doran va consacrer ces deux jours à s’imprégner des connaissances du barde Loene, originaire de Montegaux. Ils parlent longuement de la succession à la tête du Comté de Montegaux, et d’autres histoires et légendes des montagnes de Kor. Ces échanges se révèlent très profitables pour Doran qui ne connaissait pas tant cette région. Emrys va lui employer son temps libre à se familiariser avec l’arc composite qu’il a récupéré dans la demeure du seigneur Ludovicus. Après l’avoir cordé soigneusement, il s’essaie sur une cible dans la cour de l’auberge. Là, il fait la rencontre du couple d’archer venu pour le tournoi de tir à l’arc, et tout naturellement mesure sa compétence à la leur. Si Agatha se montre moyenne, avec même un raté mémorable qui lui fait manquer le pied de son compagnon Guilhem de peu, à son grand désarroi, ce dernier se révèle lui un adversaire à la mesure du talent d’Emrys. Puis, autour d’un bon verre, ils ne manquent pas de complimenter Emrys sur la belle facture de son arc, et enchaînent sur des discussions enflammées sur l’arc, les tournois et Maître Elif, le fabriquant d’arcs et de flèches qu’Emrys connaît bien. Pendant ce temps, Rhyanne va flâner chez Damasse, un armurier spécialisé dans les armes en vif-argent et les gantelets de garde. Yves s’emploie lui à recopier des sorts dans sa chambre, mais trouve tout de même le temps d’aller rendre visite à Chadira, une diseuse de bonne aventure qu’on lui a chaudement conseillée. Ses tarifs sont chers, mais ses mains sont d’or en réussissant à ôter à Yves son chapelet de malédictions. Etrangement, il a aussi fait connaissance avec Joachim Le Faro, le client de l’auberge qualifié de « douteux » par Lubin.
Au bilan de tout cela, il apparaît que 2 jours ne seront guère suffisants, et comme rien ne presse pour les bandits, on rallonge l’intermède à une semaine, ce qui permet notamment à Doran d’apprendre de Lubin le maniement de l’épée longue. Nul ne saurait dire ce qu’il entend faire de cet enseignement sinon lui, mais il semble résolu. Emrys, consacre plusieurs jours à tenter de repérer un prétendu elfe, évoqué par Guilhem l’archer lors de leur conversation, et qui traînerait dans le coin pour participer également au tournoi, mais il ne trouve aucune trace de lui.
Le 23 de Lurminor, nos héros quittent donc les faubourgs de Barragosta, en route vers le Nord, en direction de la grotte des brigands.

Quand tu éditeras le roman de nos aventures j'achèterais le livre !

Il est 11 heures en ce 19 de Bophor, et le soleil joue de ses mille feux sur le surplomb où nos héros ont terrassé le terrifiant cyclope. L’air sec et froid de la montagne semble, lui, vouloir ne leur accorder aucun répit après cet âpre combat. La créature a chu a mi-pente et git là, enoeillée à présent.
Seuls quelques buissons d’épineux épars brisent la monotonie de ce surplomb rocailleux. Une ouverture se dessine au milieu de la paroi, qui semble donner sur un boyau insondable, plongé dans l’obscurité. De part et d’autre de l’ouverture, la paroi continue sa folle ascension vers les sommets, ce qui ne laisse guère le choix pour quitter le surplomb. Avant tout, il convient de soigner les blessés, car l’affrontement s’est révélé sanglant, pour ne pas dire meurtrier, à en voir l’état de Shauna qui git elle aussi en contrebas. Lubin et Emrys descendent donc avec le filet de Granicia, et enveloppent délicatement Shauna dans ses mailles afin de pouvoir la hisser au niveau du surplomb. On en profite également pour aider Granicia à remonter, elle dont le bras a durement souffert lors de la chute. Lubin, constatant le sort de l’infortunée moine, suggère que l’on récite une prière rituelle afin d’accompagner son âme, puis qu’on l’incinère. Cela n’est bien évidemment du goût de personne, car la Noble Compagnie a bien vite accueilli Shauna comme l’un des siens. Lubin, dépité, n’en démord cependant pas pour les autres ossements aperçus plus bas : il convient de les purifier par le feu. Aussi, tandis que Lubin redescend les chercher, Emrys rassemble le bois épars pour le feu. Une fois ce rituel enfin accompli, le groupe met à profit le calme relatif pour tenter de se repérer sur la carte de la région : Granicia, originaire des montagnes de Kor, confirme que le cours d’eau que l’on devine tout en bas n’est ni le Chéol ni le Melin, et l’on n’est guère plus avancé.
Pendant ce temps, Lubin s’écarte et s’enquiert avec d’infinies précautions et en toute discrétion de l’état d’un objet volumineux qu’il transporte dans son sac. Mais quel secret ce fervent religieux peut-il ainsi dissimuler dans son paquetage ? Quoi qu’il en soit, il referme sans traîner son sac, visiblement satisfait.
L’intérêt général se porte alors vers le boyau qui s’ouvre à flanc de montagne. Assurément, le cyclope ne pouvait provenir que de là, aussi la plus grande prudence est de mise. Emrys et Granicia s’approchent donc à pas feutrés pour examiner l’entrée du boyau : de forme vaguement cylindrique, il fait environ 3,5m de large et le sol rocailleux y semble monter en pente douce. Les murs sont de granite naturel. Emrys et Granicia pénètrent donc à l’intérieur, sans éclairage pour ne pas attirer l’attention, et Rhyanne choisit de se poster à l’entrée, pour le cas où. Aucun bruit ne se fait entendre à l’intérieur, ce qui renforce paradoxalement le doute de nos explorateurs, dont la vision est très limitée en raison de l’obscurité. Le boyau, probablement creusé par un ancien cours d’eau, mène à un ensemble de cavités plus grandes, ou le sol redevenu horizontal est jonché de détritus. Un squelette ancien mais en relativement bon état git contre 4 pierres blanches, vraisemblablement disposées selon un motif élaboré. Il semble s’agir d’un cadavre d’humanoïde de grande taille. Granicia, nantie de ses seules bravoure et morgenstern, pénètre dans las cavités. L’odeur infecte qui règne ici manque de peu de faire défaillir notre naine favorite, mais elle tient bon. L’estomac de ces mangeurs de roche doit assurément être accoutumé à bien pire traitement, me direz-vous… Le sol alentour est jonché de petits ossements d’animaux, mais ici et là l’on peut voir les crânes défoncés de deux humanoïdes. La pensée d’un cyclope se délectant de la cervelle de ces pauvres hères est presque trop dérangeante pour Granicia, mais elle tient le choc. Elle n’en ressort pas moins rapidement relater aux autres membres de la compagnie ce qu’elle a vu, pendant que notre archer, apprenti arcaniste, entreprend de lancer le sort qui mettra à jour les rémanences de magie en ces lieux. Dehors, on fait les comptes du groupe d’aventuriers manquant : l’un est rentré la queue basse à Château Poupre, un autre a été propulsé à bas de la montagne, et les deux derniers ont servi d’apéritif à un cyclope. Le compte est bon, malheureusement !
Pendant ce temps, Emrys, tout à ses passements de mains, discerne un mouvement au sein des ossements : certains vibrent, puis convergent, puis se rassemblent et prennent forme. Emrys, raisonnable, n’attend pas d’en voir plus et court rejoindre les autres pour les prévenir du sinistre destin qui se trame. Il convient donc de se préparer au combat, car c’est vraisemblablement ce qui attend nos héros. Avant tout : y voir quelque chose. Doran gratifie donc la morgenstern de Granicia de la lumière de Bopho, tout comme il gratifie son bras gauche bien mal en point du toucher réparateur d’Iniva. Emrys ré-entre discrètement dans le boyau et prête l’oreille : un raclement trainant se fait entendre, mais qui ne semble pas vouloir se rapprocher. Le reste du groupe suit en marchant sur la pointe des pieds, mais le pied de Doran (qui n’est décidément pas doué pour ce genre d’activité) heurte soudain une pierre qui affleurait, et notre prêtre se fend donc d’un juron que la décence nous interdit de retranscrire ici. Quoi qu’il en soit, cela ne fait guère l’affaire de nos amis, et attire bien évidemment la source du raclement vers la sortie. Rapidement, on discerne donc dans le boyau un squelette d’humanoïde, de 2,5m de haut et avec un œil rouge luisant dans la pénombre.
Il semble déterminé à en découdre, ainsi soit-il ! Si nos compagnons manquent parfois de force de frappe ou de réussite, ils ne manquent certes jamais de panache.
Granicia est la plus rapide, mais décide de temporiser. Lubin en appelle lui aux pouvoirs d’Uron, ce qui n’est pas sans effet sur le squelette. En effet, celui-ci, décontenancé, se replie au fond de la première cavité. Il s’agit de presser l’avantage. Tout le monde avance donc de concert sur la créature, dans la mesure où l’exigüité du boyau le permet. Pendant ce temps, la créature a recouvré ses esprits, et vient au contact. Granicia rassemble sa bravoure et charge. Elle ramasse un méchant coup inopportun au torse au passage, mais cela n’entame en rien son élan. Sa morgenstern va donc terminer sa course contre la jambe du squelette, ce qui a au moins pour effet de détourner son attention. Il balance donc une fois de plus ses grandes mains squelettiques contre le torse de Granicia, lui rajoutant encore une belle estafilade. Doran, qui n’a manqué de constater l’impact d’Uron sur le squelette mais est encore fatigué du combat précédent contre le cyclope, recule à l’abri et utilise sa baguette de repos divin sur lui-même. Emrys, lui, bombarde de flèches la seule partie du squelette qui fasse une cible convenable : la tête. Yves s’enveloppe de son fameux halo bleuté : un peu de protection ne sera assurément pas de trop. Soudain, nos héros prennent conscience d’un fait gênant : alors que Granicia, toujours au contact, touche la créature sans conviction avec sa morgenstern, cette dernière semble gagner en puissance. Elle assène en retour un coup terrible sur le bras diminué de Granicia, qui lâche un hurlement terrible de douleur. On redouble donc d’efforts pour tenter d’en finir rapidement : Emrys tire ses fleches deux par deux, Rhyanne se met de la partie avec sa nouvelle épée à deux mains à la lame mercurée (et ironiquement surnommée « Aiguille »), et Lubin se porte également au contact. Doran invoque ardemment Bopho comme il a vu faire Lubin auparavant, mais il lui apparait rapidement que Bopho se préoccupe moins des squelettes géants qu’Uron (en même temps, comment pourrait-il en être autrement ?). Une ligne de front comprenant Lubin, Granicia et Rhyanne tente à présent difficilement de contenir la créature, et chacun y joue de son arme de prédilection. Yves, bloqué en deuxième ligne, n’a d’autre choix que de lancer une grosse pierre qu’il a ramassé précédemment. Il échoue en cela lamentablement, et la pierre arrive sur Rhyanne qui n’avait rien demandé à personne. Cela distrait une fraction de seconde la créature, qui baisse sa garde. Granicia, opportuniste, place un coup de morgenstern redoutable sur l’un des bras du squelette, qui vole en éclat. Folle de rage, la créature riposte et balance deux méchants coups à Lubin qui tombe inconscient. Yves profite de la brèche pour se porter au contact, et adopte là une posture défensive afin de ne pas subir le même sort. Granicia frappe et frappe encore, mais elle est trop faible à présent, et ses coups ne semblent pas faire grand mal au squelette. D’ailleurs, est-ce la fièvre du combat, ou crois-je discerner au milieu du chaos ambiant un léger vrombissement, quasi imperceptible, qui semble émaner de Rhyanne ? Quoi qu’il en soit, la créature attaque elle sans répit : le torse de Rhyanne et le bras de Granicia en font encore une fois les frais. Granicia, qui en fait à présent une affaire personnelle (quelque fierté naine mal placée sans doute….) en appelle à la bonne fortune, et assène un joli coup sur la jambe. La créature riposte instinctivement et la frappe durement au visage, avant de se fendre d’un rire d’outre tombe qui résonne sinistrement dans les cavités. Yves, cherchant une autre issue à ce combat qui semble désespéré, s’est lui reculé pour pouvoir observer l’assortiment de pierres blanches, et réfléchir à un plan d’action. Mais même les abominations les plus puissantes ont leurs limites, car 2 nouvelles flèches d’Emrys bien placées, suivies d’un violent coup de Rhyanne dans le bras restant, et la créature s’effondre en un tas d’os lamentable. La lumière rouge sang de l’œil squelettique s’éteint définitivement cette fois-ci.
Sans attendre, Doran requinque tant bien que mal le pauvre Lubin, et nos deux prêtres se retrouvent debout mais exténués par ce rude affrontement. Pendant ce temps, Yves ne perd pas le Nord et d’un coup de botte disperse les pierres blanches : ça serait ballot que la créature se redresse à nouveau, nos amis ne tiendraient effectivement pas un deuxième combat comme celui-là.
Ceci-fait, chacun prend le temps de recouvrer ses esprits : Doran en profite pour faire un croquis et une description de la créature pour ses œuvres, tandis que Granicia, toujours intéressée, récupère le crâne à présent inanimé. Yves se contentera donc d’un fémur, mais dieu seul sait quel usage il destine à cet objet. Ensuite, et poussée par le démon de la cupidité des aventuriers en herbe, Granicia farfouille parmi les restes ici et là, rapidement rejointe en cette tâche par Emrys. Est-ce cette tâche peu ragoutante, ou bien sont-ce les miasmes libérés par le déplacement des membres en décomposition, mais la naine et l’archer peinent à réprimer un haut le cœur mémorable. Ils tiennent bon cependant, et au milieu de restes d’armure de cuir, des armes rouillées, des vêtements moisis et des éclats d’objets brisés, ils finissent par dénicher une petite bourse en toile, une fiole remplie d’un liquide vert, et un phylactère que l’on s’empresse de remettre à Doran, tant ce genre d’objets peut être cause de soucis dans des mains non avisées. Une inspection magique révèle des couleurs familières sur cet objet : le vert de la transmutation à l’intérieur, et le rouge de l’évocation sur la surface. On verra cela plus tard. Doran, docte comme à son habitude, saisit par contre l’occasion pour expliquer au reste de la compagnie que l’agencement initial des pierres blanches en demi-cercle correspond à un rite funéraire chez les cyclopes. Vraisemblablement, le défunt cyclope squelette avait du être la compagne de celui rencontré à l’extérieur.
Lubin met cette distraction à profit pour s’enquérir une nouvelle vois en toute discrétion de l’état de l’objet dans son sac, mais cela n’échappe pas à Yves. Piqué au vif par la curiosité, Yves lui demande de quoi il s’agit. Lubin semble hésiter un instant, puis exhibe un miroir rond, d’environ 25cm de diamètre. Est-il enchanté, est-ce une relique d’ordre religieux ? Les questions fusent, et Lubin n’a d’autre choix que de s’expliquer : il ne s’agit ni plus ni moins que d’un moyen de communiquer à distance avec son ordre. Yves, qui s’est découvert une nouvelle foi, en profite pour placer un surprenant « les dieux comme Uron se retrouvent partout ». A méditer …
Quoi qu’il en soit, le miroir n’a pas souffert des combats, et Lubin est rassuré. Il le range donc, puis fait connaître son désir de purifier la grotte. Yves confie donc la perle trouvée sur le cadavre en bas de la pente, puis ressort à la suite de Lubin pour l’aider à remonter ledit cadavre. Emrys se laisse convaincre par Doran de donner un coup de main : « voyons Emrys, Lubin n’est visiblement pas en état de faire de l’escalade, alors que toi… ». Après avoir jeté un œil dans le boyau qui reprend à l’autre extrémité de la cavité, sans rien voir de particulier, l’archer s’exécute donc. Rhyanne sort également pour rassembler du petit bois. Reste Doran, qui veille sur Granicia et Shauna, mal en point. Une demi-heure plus tard, tout le monde est de retour. On prépare soigneusement le bûcher au milieu de la cavité, on y rassemble les trois cadavres des aventuriers, puis Lubin prend l’huile et entame le rituel de retour vers Abo. Celui-ci, fait de gestes complexes et de mélopées élaborées, dure bien une demi-heure supplémentaire. A l’issue, Doran prononce une homélie, et Lubin ouvre grand les bras pour faire s’enflammer le bûcher. Tout le monde reflue vers l’entrée pour ne pas respirer les fumées âcres et nauséabondes, mais elles s’échappent visiblement par l’autre partie du boyau. Mettant à profit cet intermède, Doran et Yves ressortent le phylactère pour l’examiner : il semble protégé par une rune magique qui pourrait bien être un piège. On décide donc de l’ouvrir par le bas, et Yves découpe le fond avec d’infinies précautions. Au final, rien ne se produit, et tris feuilles moisies s’échappent de l’objet : l’une est vierge, mais les deux autres sont couvertes de symboles profanes, ce qui ne manque pas de ravir Yves, notre magicien amateur.
Avec tout cela, on peut comprendre que la compagnie n’a pas vu le temps passer, mais c’est néanmoins déjà le milieu d’après-midi. Doran décide unilatéralement de s’installer près de l’entrée du boyau et de profiter d’un bon repos bien mérité. Cette idée doit se montrer bien séduisante pour que la Noble Compagnie au complet arrive à un consensus aussi rapidement. Quoi qu’il en soit, tout le monde se met à son aise, sauf Rhyanne qui préfère se poster à l’entrée afin d’éviter d’autres mauvaises surprises. Emrys, quant à lui, retourne inspecter la partie du boyau qui se poursuit après les cavités. Le boyau continue donc en pente douce, et au bout d’une demi-heure, Emrys débouche à l’air libre, à flanc de pente sur les bords de ce qui semble être un vallon circulaire. La flore y est luxuriante, mais Emrys remarque des obélisques noirs plantés à égale distance tous les 100 mètres le long de la crête, qui dépassent de la végétation. Ne souhaitant pas pousser plus avant son exploration seul, l’archer fait donc demi-tour et retourne auprès de la compagnie. La description qu’il leur en fait évoque à Doran le site de la bataille du Val Dragon, et Lubin leur conte ce farouche combat contre les forces du mal, moment d’histoire qu’ils connaissaient mal. C’est ainsi, la tête pleine de combats légendaires, que nos héros se couchent pour des rêves épiques.
La nuit s’avère profitable, et au matin Doran et Lubin sont en mesure de soigner plaies et bosses si généreusement distribuées par les cyclopes en mal d’amour. Il convient donc à présent de décider de la suite des évènements. Le plus sage est de retourner à Château Pourpre grâce à la perle, l’état de Shauna et de Granicia étant préoccupants. Aussitôt dit, aussitôt fait : on se met en cercle, la perle est jetée, et la Noble Compagnie se retrouve effectivement chez Maître Cosme. Toute ? Non, car Shauna n’est pas à l’arrivée. Mais qu’a-t-il bien pu lui arriver ? En tous cas, tout le monde est content d’y retrouver 4 feuilles et plus, qui a su s’imposer comme la mascotte de la compagnie, et que tout le monde commence à apprécier.
Maintenant, personne ne souhaitant réellement perdre du temps, chacun se voit attribuer une tâche. Granicia prend avec regret congé de ses amis, pour un certain temps car ses profondes blessures mettront vraisemblablement du temps à guérir, et se rend chez Iniva pour entamer les soins. Lubin s’en va rendre des comptes a Grand prêtre d’Uron qui l’a mandaté. Rhyanne ira elle acheter du matériel d’escalade (pitons, marteaux) qui a bien fait défaut précédemment. Doran va lui prendre conseil auprès de Dame Viroanne quant à la non-résurrection de Shauna suite à l’utilisation de la plume de Garouan, mais celle-ci se déclare incompétente. Elle le renvoie donc vers Melil, non sans lui suggérer de faire recharger sa baguette moyennant une petite donation au clergé. Doran ne peut que reconnaître le bon sens de ces propos, et s’exécute avec bonne grâce.
Le lendemain, Yves réveille Cosme de bonne heure, et un âpre marchandage s’ensuit au sujet de l’œil du cyclope. Yves à force de patience et de persuasion, finit par en tirer 3400 sabots, ce qui assure à la compagnie une somme confortable pour faire les emplettes qu’elle a en tête. Yves, avec les conseils avisés de Doran, achète donc de l’encre, des parchemins et un bocal à Cosme avant de prendre congé. Les deux se rendent ensuite chez Melil, comme suggéré. Elle n’en sait guère plus pour la plume de Garouan, et ne peux pas annuler la magie de l’anneau de Droskar, mais identifie avec certitude la rune du phylactère comme étant une protection de feu. Nos héros ont eu le nez creux, une fois n’est pas coutume … Yves lui confie alors les parchemins trouvés dans le phylactère, et lui achète un sort de patte d’araignée, échaudé qu’il a été par le combat pénible à flanc de montagne.
Emrys profite lui de la mâtinée pour s’entretenir avec Cosme au sujet de ses deux apprentis. Il voit en effet d’un très mauvais œil le fait que ceux-ci ont été relâchés alors que Cosme s’était engagé sur leur condamnation. « Je vous rappelle, Maître Cosme, que leur vie est en danger, car la jeune Sefrianne n’aura pas oublié ses désirs de vengeance. Dans la nature, personne ne pourra les protéger … ». Ensuite, notre noble ami se rend chez Evelie Kalt, qui est très surprise de la voir. « Déjà de retour, se pourrait-il que vous et vos amis ayez déjà changé d’avis ? » Emrys lui relate donc rapidement leurs récentes péripéties, et aborde surtout le cas des deux apprentis en liberté et de la menace qui plane sur eux. « Tranquillisez vous, noble Emrys, je vais faire ce qu’il faut pour qu’ils ne quittent pas la ville. » Sur ce, Emrys prend congé, et retourne chez Cosme. En fin d’après-midi, tout le monde est présent chez Cosme, et l’on peut se téléporter à nouveau dans l’autre sens, afin de continuer la mission qui leur a été confiée.
A ce stade du récit, il me semble qu’une digression s’impose. Retournons voir Shauna qui n’a en fait pas quitté les cavités dans la montagne. Allongé sur le dos dans le noir le plus total, elle discerne alors qu’elle reprend ses esprits un frottement et une présence qui se rapproche. Elle prend à ce moment conscience de ne rien ressentir, et de ne pas contrôler réellement son corps. Une voix neutre résonne et lui demande son nom. Shauna ne peut parler, mais tout son corps hurle à la présence de s’en aller. Celle-ci, dépitée, lui répond : « Très bien ! Au revoir, oiseau noir. » puis disparait. Shauna se réveille brusquement, et porte une main à son visage : le contact du sang poisseux et glacé sur sa jour la ramène brusquement à la réalité. Elle se trouve sur la corniche, et son mouvement a fait fuir un rapace qui avait commencé à voir en elle l’opportunité d’un repas savoureux. Son experience l’a profondément marqué, et a planté en elle les germes d’une légère thanatophobie. C’est avec une belle cohérence dramatique que surgit alors du néant la Noble Compagnie, de retour de Château Pourpre. Tout le monde se félicite de voir Shauna en vie, et Lubin et Doran mettent la main à la patte pour terminer de la requinquer. Pendant ce temps, on lui raconte les évènements, et notamment le furieux combat contre le cyclope squelette. Emrys trouve l’autre perle dans la neige là ou l’avait lancée, et ne manque pas de la récupérer : ça pourra servir, assurément.
Malheureusement, on ne peut pas s’attarder, aussi le groupe se remet rapidement en route, non sans s’être assuré que Shauna était en mesure de suivre la marche. Le boyau et les cavités à présent désertés sont vite traversés, et nos héros débouchent sur le vallon qu’Emrys avait découvert auparavant. Cette végétation leur redonne un peu d’assurance dans ces étendues de pierre et de gel. Doran se dirige résolument vers l’obélisque la plus proche, et l’inspecte en quête d’inscriptions, mais sans succès. La surface de l’obélisque est lisse et sans défaut, et l’objet ne semble pas magique. La crête fait environ un kilomètre de diamètre et, hormis les obélisques, on peut discerner une fine fumée qui semble s’échapper d’une cheminée non loin. Le groupe part donc dans cette direction par le chemin le plus court. La densité de la végétation freine considérablement la progression cependant, et l’on n’arrive au niveau de ce qui semble être une bergerie que 3 heures plus tard. Emrys s’approche de la maisonnette et avise 2 chiens de berger, visiblement agressifs, qui se dirigent dans sa direction. Il tente de les calmer avec des paroles douces, mais cela n’est guère concluant. Fort heureusement, leur maître sort de la bergerie : « Qui êtes-vous, lance –t-il d’un ton peu amène ? Comment êtes-vous-arrivés ici ? » Emrys lui déclare solennellement que la Noble Compagnie a tué le cyclope, et cette réponse semble le satisfaire. Il dit s’appeler Gery. 3savez-vous où se trouve le monastère ? », s’enquiert alors Emrys. Le dénommé Gery pointe alors le doigt en direction d’un col qui traverse les montagnes. Il les met cependant en garde contre les kobolds qui infesteraient les approches du monastère en question, et leur offre l’hospitalité pour la nuit, hospitalité que l’archer s’empresse d’accepter au nom de la Noble Compagnie. Une fois tout le monde installé au chaud, il sort un apetissant fromage, et entreprend d’en couper des morceaux avec une bien curieuse dague. La vue de l’arme semble déranger grandement Lubin, qui s’excuse et sort prendre l’air. Emrys a bien remarqué la gêne chez son compagnon, et sort le rejoindre peu de temps après. « Qu’y a-t-il mon ami, vous semblez perturbé ? » Lubin lui explique que l’infortuné berger manipule, probablement à son insu, une arme maléfique qui pourrait être un vestige des temps anciens de ce lieu. Emrys décide donc d’agir. Il rentre donc et se rassied à table, où il fait mine de s’intéresser à ladite dague, puis singe l’effroi. Finalement, il explique à Gery qu’il s’agit d’une arme maléfique, et tente de le convaincre que l’arme peut le tuer au 20 de Chiaror. Gery hésite, guère convaincu par une histoire aussi abracadabrantesque, et refuse finalement de s’en séparer. Tant pis pour lui… La collation terminée, tout le monde prend congé et s’installe dans un coin de la bergerie pour dormir.
Le lendemain, le jour de la justice, marque le début du xur de Barblusor…

Excellent ! Magnifique (comme à l'accoutumée...) !

Il y a un passage qui me surprend :
"Yves (...) achète un sort de patte d’araignée, échaudé qu’il a été par le combat pénible à flanc de montagne." Yves ???

Et c'est Marblusor (comme Marblus), pas Barblusor (je devais avoir le dez bouché)

Le sort pâte d'araignée est sur ma liste d'achat prévu...

Mais cette nouvelle contrée regorge de bibliothèques.

(récit de Granitia fait a posteriori, depuis le pays des caribous)

Le 19 Bopor vers 10h (partie du 14-07-2010)

Les journées sont plus longues 6h -> 21h

Chacun est sur sa position. La Noble Compagnie tente l'ascension. Le cyclope les bombardant de “cailloux” ce trouvant à ces pieds qui au contact de leur 25 Kg et des articulations de nos héros les “fractures”.
Lubin ce place à l’extrême Est de la plateforme et déroule une corde jusqu’à Yves. Emrys lance une brume de dissimulation sur la zone afin de protéger ses compagnons des projectiles encombrant du cyclope. Yves lance un carreau d’arbalète magnifique. Un impacte bleuté frappe la poitrine du cyclope, Il cherche quelque chose au sol et sort du champ de vision de Shauna qui en informe ces compagnons aveugle dans la brume. Doran feuillette son grimoire plissant les yeux et "Iniva ressoude moi ça !" Pour que sa jambe soit de nouveau mobile. Mais pendant les 10 rounds d’incantation Granithia commence à grimper à la corde afin de rejoindre Shauna. Lubin finit l’installation de la corde pour Yves et Emrys se déplace afin de surveiller le sommet en quête de sa proie. Yves place son arbalète en bandouillière et commence son ascension. Doran monte à la suite de Granithia qui poursuit sa montée.
Rhyane commence à enlever son armure. Doran lance que bopo te montre la voie à Granithia ce qui a pour effet de lui donner ailes et elle atteint la plateforme. Doran rejoint dans la foulée. Granithia donne son anneau et son pendentif à Shauna en insistant bien sur le prêt. Lubin commence à grimper à la corde pour rejoindre les filles.
Yves fatigué redescent dans le goulet pour se reposer. Doran se place au côté de la moine et lui fait des soins. "Que les mains d’Iniva t’apaise !"
Granithia glisse sur un caillou, Rhyane termine d’enlever son armure et range ses affaire. Elle et Emrys se place à l'Est pour aider Yves à monter.
Le cyclope reparaît avec les bras pleins de roche. Lubin reste à l’entrée de la brûme, accroché au milieu de la corde Ouest. Rhyane et Emrys montent Yves, accroché à l’autre boue de la corde. Granithia et Shauna s’encordent, un rocher frôle la tête de la naine. Doran invoque Bopo pour soutenir l’effort et bois une potion de sagesse du hibou.

Lubin poursuit son ascension, Rhyane et Emrys continuent avec Yves qui est maintenant sur les plateformes avec eux. Shauna étudie la situation (elle n’arrive pas à partir). Un rocher frôle Lubin. Doran cherche le meilleur emplacement sur la paroi afin de lancer son sort contre le cyclope. Lubin arrive à la plateforme et se met sous la corniche de protection.
Un roc arrache la jambe droite de Doran. Il se traine à couvert derrière la naine. Lubin soigne une partie de l’hémorragie.
Emrys escalade la corde Ouest, Granithia fouille dans son sac pour trouver la craie. Yves fouille dans son sac pour trouver du poison.
"Par Uron tout feu tout flamme !" La voix de Doran s’élève dans la falaise puis s’agenouille. Lubin poursuit ses soins sur Doran.
Emrys poursuit son ascension et lance une nouvelle brûme.
"Dans l’q cyclope !" crie Yves de sa voie de stentor.
Un roc vole au dessus de la tête de Doran, qui riposte par une boule de feu. Une vague de chaleur se lève du sol autour de Lubin à la fin de "Uron ! Viens à notre aide !" Puis il assigne à ses compagnons "Lorsque nous serons là-haut, restez à mes côtés". Rhyane se lance dans l’ascension après avoir lancé son sort (elle se déplacera à+ 3 cases)
Shauna poursuit son ascension de parois en parois à couvert du cyclope.
Granithia monte à son tour.
Yves tire une flèche dans le torse du cyclope - un éclair bleuté est visible à l’impact, puis se place à couvert. Le cyclope décide de faire un tir en rafale sur les filles qui les frôle. Lubin se lance dans l’ascension après avoir tâté les prises.
Emrys est bloqué sur une corde comme Rhyane qui est derrière. Shauna et Granicia sont au coude à coude. Lubin les rejoint. Doran se place sur la paroi pour utiliser son sort contre le cyclope. Yves s’attache à la corde près de lui. Lubin suis les filles.
Le cyclope reparait avec une provision de rochers à 9m de Granithia. Doran lance son sort qui le paralyse. Emrys se place sur la plateforme et prépare son arc suivi de Rhyane qui se place à couvert. Shauna et Granithia poursuivent comme mortes.
Granithia atteint la plateforme. Yves commence la montée de corde. Le cyclope est toujours en flammes.
Lubin rejoint Granithia et découvre comme Doran. Lubin tient la corde Shauna se repose avec lui avant de reprendre. Granithia ce déplace sur la plateforme, avec Shauna. Le cyclope lance un rocher sur Shauna qui est dévié par Granithia. Doran glisse sur la plateforme avec Emrys sur la trajectoire qui l’amortie.
Pendant ce temps, à la plate-forme intermédiaire, Rhyane attache le grappin avec la corde A à les corde B. Lubin la remonte… ou pas. Le grappin pendouille à 15m au bout de la corde de Rhyane...
(la suite bientôt)

Le soir du 12 Lurmino,le convoie parviens enfin au relais or.

A l'instar des autres relais militaires, c'est une modeste maison avec son écurie attenante.
Fourbus et pour certains assoiffés, les membres de la noble compagnie se précipitent dans l'auberge.
Mais à la surprise générale, Yves sous le seuil se met à suffoquer et à se tenir la gorge. Certains pensent à une nouvelle facétie et la naine l'enjambe pour rejoindre le comptoir et les brocs de bière.

On installe Yves dans une des chambres de l'étage et à tour de rôles on va le veiller.

La noble compagnie s'installe et mange tout discutant avec Guy le garde du relais jaune. Au cours du repas, le simplet comme le surnomme Guy, viens et fait l'accolade à tous les membres de la compagnie attablés.

Mû par la méfiance au vu de l'état de Yves, Doran lance discrètement un sort de détection des pensé pour en apprendre plus sur cet énergumène. Alors que bhopo dissipait les brumes de l'esprit, le sort fût interrompu par l'extrême puissance de l'esprit du simplet. Doran, ne sut faire la distinction entre un génial dissimulateur ou un demeuré génial.

Durant le début de la nuit Emrys et dorant investiguent pour trouver la raison de l'état de Yves et découvrent une glyphe gravé sur le chambranle de la porte de l'auberge.

Le lendemain le Taxigo-flotiol-mago du groupe reviens à lui. très marqué. Il ne peut parler qu'avec difficulté. On remarque que ses cheveux poussent blancs.

Déjà le voyage reprends et tout se déroule sans incident.

Le 15 Lurminor, c'est enfin l'arrivé au faubourg de Barragosta. Mergir paye bien content qu'au final tout se sot bien dérouler.

La compagnie s'installe à l'opulente taverne du PICHET DU FAUBOURG où la meilleure clientèle se trouve. Lubin Disor, Porte feu d'Uron membre de l'ordre d'argent leur y a réservé des chambres. C'est le préambule pour la suite de l'héritage de Deslan Karmin.

Des perles de téléportations vont permettre à tous de partir dans les montagnes de Corr sans faire un long périple de plusieurs Xurs. Seulement la perle de départ est à château pourpre. Ignase et Elois les apprentis de MT Sorbier sont partis la chercher.

Bloqués par la quarantaine, on décide de prendre quelques jour de repos et de rejoindre les apprentis sur la route de château pourpre.

Chacun s'adonne à sa passion, Doran friand de connaissances fréquente Loen le barde originaire de Corr et Lubin Disor. Parfois Yves l'accompagne quand il ne traine pas avec Joaquim Le Faro sulfureux marchand d'articles de magie.

Rhyane tombe amoureuse d'une épée à deux mains au mercure, la spécialité du maître armurier Damas qu'Yves réussi à convaincre de travailler pour la noble compagnie accordant alors 40% de remises.
Rhyane profite aussi des enseignement d'Edme et Donien de l'académie de guerre des Sharkarans pour maîtriser l'épée à deux mains.

Emrys papillonne. Il joue de l'arc avec Agatie et Guilerm, dévoilant sa précision à ses futurs adversaires au concours d'archerie. Il s'interroge sur son arc dont la couleur magique change. Il étudie également de vielles cartes de Corr et du baragostais.

Granicia, ne dévoile rien de ses aventures nanesques dans les sous-bois. Les esprits lubriques ne pourront que remarquer certains soir la similitude de la démarche raide d'Athanase qui lui fût agressé dans le bas du dos... ça et le sourire de satisfaction de glisse caillou.

Le 2 de bohpor de nouveaux cas de mal gris forcent les autorité à plus de vigilance.

Doran taille des os de dragon. Seront-il magique, comme les osselets de Chakiro qui ont la réputation de plus modifier le futur que de le prédire. Ils annoncent à Yves un laconique « pas officiellement ».

C'est le retour vers château pourpre, dans la carriole Yves échoue à apprendre de nouveau sorts sorts.
Pour les autres c'est une revigorante promenade de santé sans l'anxiété de la surveillance d'un convoie.

Relais bleu, par de trace du simplet.

On croise Eliph et gériald qui viennent pour la compétitions de tir à larc de Baragosta. Emrys les averti que la quarantaine s'est intensifiée, mais il en profite pour marchander l'arc de force pour colosse (+4) qu'il ne pouvait manipuler.


Rhyane dors mal et rêve de trouver un fournisseur pour sa tisane opiacée. Granicia culpabilise...

On se recueille sur la sépulture de l'homme pétrifié. (Par les dieux, existe-t-il un sortilège qui permette de le rendre à la normale ?)

Emerys chevauchant en éclaireur trouve enfin les apprentis. Hélas Séphirane a été plus prompte, elle a tué le garde qui les escortait et les menaces après lees avoir liés à un arbre. A leurs suppliques on imagine facilement qu'il en ont mouillés leurs chausses. Habitué au négociation délicate qui président au destiner du monde, et émotionnellement proche de cette "archère" il entame alors de négocier la vie des deux protégés de maître Sorbier.

Ce fût délicat et il usa même au renom de son lignage pour assurer d'apporter la justice à la place de la vengeance.

Séphirane réclama une bague que l'on lui aurait volé. Quand Emrys en parla au groupe, la naine fonça dans la carriole, celle-ci oscillia avec une vigoureuse fouille nanesque. Granicia sortie enfin avec un anneau qu'Yves examina.

L'artéfact magique était si puissant que s'en était au-delà de ses capacités estimation. Des pièce de puzzle s'emboitèrent, et le magicien demanda que l'on appréhende Séphyrane ou à défaut que l'on la tue à tout prix. Hélas pour lui le reste du groupe ne le suivi pas dans cette logique.

La femme des bois pris la bague et s'en fût sans être le moins du monde inquiété. Sur une remarque d'Emerys elle rendit leur possession aux apprentis.

Yves tenta de suivre seul son idée homicide, mais recula de peur de se perdre dans les bois.

Doran soigna les deux jeunes garçon. L'un d'eux lui remis le livre que Séphirane lui avait laissé pour la noble compagnie.
Ce geste surprit Yves qui vit là une faille dans son raisonnement. Tout le monde restait perturbé même la naine ne se jugea pas oportun de dépouiller le cadavre du mercenaire mort.

Château Pourpre, la compagnie se rends à l'annexe de Mt Sorbier tenu par Cosmes pour préparer la suite du voyage à Corr et de l'avenir des apprentis. Rhyane retrouve enfin les racines pour son infusion.

Emerys et Yves vont faire leur rapport aux autorités et à Dame Mélil. Le jeune mage se paye un luxe de détails et de synthèse des événements merveilleux auxquels la compagnie fût témoins. Mais hélas face au grandes menaces qu'entrevoit Yves, Dame Mélil ne se concentre que sur les nouvelles sources de savoir magique qu'il rapporte.

Chez Eveli Kalt, Tous deux demandent l'emprisonnement des apprentis Emerys à charge, Yves à décharge précisant qu'il sagit là de leur sauver la vie.

Granicia, va conforter sa position à la taverne de la "bonne Chère".

Enfin parée, habillé chaudement la compagnie active avec Lubin Disor la perle de téléportation.

Durant le bref passage dans l'éther, yves perd la bride de quatre feuille et plus et de surprise il entraine Rhyane dans la chute d'une corniche de falaise. Ils atterrissent sur les squelettes de l'ancienne compagnie partie avec les perles.

Le mage récupère vite ses esprits et repère la perle qui assurera leur retour. La guerrière d'Abbo lorgne le solide casque peuplé par un crane hilare tandis que le mage l'informe que l'épée longue est magique.

Plus haut sur la corniche, le reste du groupe entame l'ascension mais un cyclope ne le voit pas de cet oeil et catapulte des roches sur les aventuriers.
Les prêtres l'attaquent à coups de boules de feu, Granicia encourage Shauna à escalader la falaise tout en lançant une corde à Rhyane pour qu'elle fasse de même. Emrys analyse la situation et coordonne l'effort.
Rhyane encore faiblarde à cause de la nichtarine a envie de gravir la paroie pour passer ses nerf sur le cyclope.
Yves qui se sent incapable de gravir la falaise fait chanter son arbalète en entonnant ce vieux refrain : Dan'l'ku Cyclop.

la suite des aventures du Retour au temple maudit d'Abbo très bientôt
Le 11 d’Hamor, il est 10h00...

Rôlistiquement votre confrère chroniqueur.

Je place le post, avant de coller le texte.

Les chroniques de la dernière fois. J'ai pris un léger détour scénaristique pour innover sur la narration ...

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Montégaux, un humble château perché sur modeste butte, cernée d’un village sans prétentions. Une palissade de bois pavanant sur un muret en pierre ceint le tout. Un voyageur mystérieux campé à l’entrée du village contemple l’ensemble, pensif. Il porte une capuche, et un voile lui couvre le bas du visage, modeste protection aux rigueurs du climat des montagnes. Un jeune garçon dépenaillé l’observe depuis un coin de porte.
" - Holà petit, qui es-tu ?
- Moi, personne, digne voyageur. Juste un garçon des rues que l’on nomme Jaron.
- Eh bien Jaron, tu es du coin ?
- Aussi loin que la mémoire m’en souvienne, oui m’sieur.
- Très bien, alors tu pourras sûrement m’indiquer quelque auberge pour reposer mes membres fatigués.
- Pour sûr, m’sieur. « Au clair de Marblus » est l’établissement que vous cherchez.
- Merci garçon. Prends donc ça à titre de remerciement. »
Une piécette vole et change de mains, puis le voyageur fait mine de s’éloigner. Soudain, il semble hésiter et sans se retourner, lance :
« - Jaron, c’est ça ?
- Oui, m’sieur ?
- Tu m’as l’air d’un garçon débrouillard. Tu n’aurais pas vu un groupe de voyageurs passer par là récemment ?
Une lueur d’opportunité brille dans les yeux du jeune garçon, qui la saisit instantanément.
- Une bande de gusses drôlement fringués ? S’pourrait bien qu’j’aie vu un truc dans l’genre, mais on peut jamais être sûr, bien sûr.
- Ah oui ? Et il se pourrait bien que cette pièce soit issue d’une famille nombreuse, mais on ne peut jamais être sûr. Alors tu les as vus ?
- Pour sûr, m’sieur. Jaron voit tout dans cette ville, mais peu de gens voient Jaron.
- Vas-y petit. Parle.
- Sont arrivés en ville par l’Est. Le 09 de Marblusor, en fin d’après-midi qu’il était. Une sacrée purée de poix, même pour une veille de hors-saison. Le garde en faction ne les a quasiment pas vus arriver jusqu’à ce qu’ils lui marchent sur les pieds. Faut dire que c’est pas le plus finaud c’lui-là. Il ne voulait même pas les laisser rentrer, alors qu’ils étaient avec le vieux Hermel et son apprenti. Mais bon, vous ne connaissez pas Hermel, pour sûr. C’est un d’ces illuminés d’Uron, vous savez, avec la robe blanche et tout. Il vit dans une chapelle avec Herloin son apprenti, là-haut sur la route du monastère. On dit qu’ils veillent sur les ruines, et accueillent les autres gars qui se pointent pour passer l’épreuve. Comme j’vous dis, m’sieur. C’est Herloin lui-même qui me l’a raconté, l’histoire de l’épreuve d’Uron. C’est pour tester la foi, qui disent… En tous cas, foi ou pas, ils ont du redescendre en ville pour s’abriter du hors-saison, comme tout le monde. Le garde les a laissé passer sans problèmes, eux, parce que tout le monde les connait, même si on voit pas le vieux très souvent. Du coup, le groupe là, ils étaient tout seuls à l’entrée. Y n’ont pas dit ce qu’y faisaient là ou d’où y v’naient, mais une naine en armure a dit au garde qu’ils avaient de l’argent à dépenser en ville. Faut dire aussi qu’y a pas tellement d’endroits pour en dépenser de l’argent ici, à part en ville bien sûr. Du coup, le garde les a laissé passer aussi, pour peu qu’y fassent pas de problèmes. Le pauvre s’il avait su …
- Ah bon, ça ne s’est pas bien passé ?
- Ben pas vraiment. En fait, y’en a un qu’est parti direct vers le temple, un gars en blanc comme le vieux Herloin. Moi j’étais dans le coin, comme toujours, alors comme y savaient pas où aller, j’leur ai conseillé « Au clair de Marblus », comme à vous. L’un d’eux, un gars louche avec une drôle de voix, m’a promis un sabot pour mes bons services, alors j’allais pas refuser. On marchait vers l’auberge quand ils ont vu le pauvre Mapred se faire bousculer par la patrouille. Mapred, c’est un bossu qui vit dans la rue. L’est pas méchant, mais il est vraiment bête, alors les gens sont gentils avec lui en général. Mais bon, la patrouille, sont jamais vraiment gentils avec personne alors… En tous cas, y’en a un du groupe, un gars dans une robe jaune et noire ridicule, qui s’est approché de lui, lui a parlé, l’a regardé fixement, puis lui a filé 1 sabot pour la peine. Le gars louche, y s’est approché aussi, et il a dit de drôles de mots à voix basse en touchant sa bosse. Moi, j’ai fait le gars qu’a rien vu, bien sûr, mais c’est à ce moment que je me suis dit qu’ils étaient vraiment bizarres ceux-là. Puis ils ont rejoint le groupe. En tous cas, Mapred, avec son sabot, pour sûr qu’il a du remercier Skala dix fois, mon avis.
- Pourquoi vraiment bizarres ?
- Ben ils m’ont posé plein de questions sur le village et la région. Je leur ai parlé du pacte avec le seigneur des loups. Voyez, chaque année, ya un berger qui amène un cadeau au seigneur des loups. En plus, les loups, on les laisse manger des moutons, quoi. Et du coup, le seigneur des loups, il bénit la laine. Elle se vend bien la laine de Montégaux dans le coin, vous savez. J’travaille dans les champs avec mon père, alors j’peux vous l’dire. Les gens, y savent bien pour le seigneur des loups, le pacte, tout ça... Mais à l’époque, ça allait pas fort, v’savez. Le seigneur des loups y respectait plus le pacte. Des gobs partout, qu’y y avait. Saloperie de gobs. On n’en avait jamais vu autant dans le coin. Et puis les prêtres ils arrivaient plus à soigner non plus. Et l’eau du puits qu’on pouvait pas boire. Enfin, bref, c’est loin tout ça maintenant. Enfin, avec tout ça, on est arrivé à l’auberge. Ils sont rentrés et le gars avec la robe ridicule, là, il a demandé une chambre pour le xur pour le groupe. Vu comme y z’étaient nombreux, il a du leur refiler la grande chambre à l’étage, pour sûr. Même en marchandant, pour un xur y z’ont pas dû s’en tirer à moins de 70 sabots, surtout avec les repas, vous pouvez m’croire. Enfin, moi, pendant qu’y s’installaient, j’ai rattrapé Herloin l’apprenti pour savoir qui c’était ces gusses. On se connait bien avec Herloin, vous savez, alors y m’a tout raconté. Y sont arrivés à la chapelle juste avant leur départ, à l’heure du déjeuner. Y venaient du monastère de Pams, voyez. Alors y z’ont cassé la croute tous ensembles. Y z’ont parlé de l’épreuve du monastère. Herloin a pas voulu tout me dire, parcequ’il a juré de garder le secret, mais apparemment y z’avaient passé le test la nuit d’avant, et y voulaient être surs du résultat. En tous cas, y z’ont du réussir parcequ’y z’en sont tous revenus apparemment. Enfin, du coup, y sont partis tous ensemble vers Montégaux. Y z’ont posé plein de questions sur le monastère pendant le trajet. Vous avez déjà vu lemonastère, m’sieur ?
- Non, pourquoi ? Je devrais ?
- Pour sûr, m’sieur. Ça vaut le coup d’œil, v’savez. J’y suis allé, moi.
- C’était un monastère avant, qu’y disent. Ca fait un moment qu’il est en ruine à ce qui paraît. Pour sûr qu’y reste pas grand chose debout. Mais ya tout un tas de souterrains là dessous. En cherchant bien, on trouve de vieilles marches qui descendent. Pour peu qu’on soit un peu curieux, on ne peux pas manquer d’aller voir.
- Laisse-moi deviner, Jaron. Toi, tu es plutôt le genre curieux, c’est ça ?
- On le dit, m’sieur. On le dit. En tous cas, y fait noir comme un foyer là-dessous. M’enfin, avec un peu de lumière, on y voit correctement, notez. Faut juste être prévoyant, quoi…Ca mène à une cave. Y avait sûrement d’autres pièces, mais le passage est complètement éboulé. Et pis, ya de la poussière partout. Faut dire que le monastère a été construit ya plus de 900 ans, qu’y m’a dit Herlouin. N’empêche, certaines pierres, vous m’enlèverez pas de l’idée qu’elles viennent d’ailleurs, comme si quelqu’un les avait rajoutée pour bloquer le passage, quoi. Ca devait bien mener quelque part, après tout, alors j’ai cherché partout une autre entrée ou un autre passage, mais pas moyen de trouver quoi qu’ce soit.
- Très intéressant, petit, mais si tu me parlais de ce groupe, là.
- Ah oui, m’sieur. Scuzez-moi. Mon père dit toujours que je bavasse trop.
- Ca m’a tout l’air d’un homme avisé ton père. Mais vas-y, continue…
Ouais, donc Herlouin m’a dit qu’y zavaient passé la nuit au monastère pour le test, voyez. Sans doute pour le gars en robe blanche qui les accompagnait, m’est avis. En tous cas, ça a pas dû se passer terrible, parce que les fringues de certains étaient tout miteux. J’ai pas pu en savoir plus, mais du coup le lendemain, ils ont du venir à Montégaux à cause du hors saison. Faut dire que dès le 9, le temps a viré au moche. On savait bien ici que le hors saison s’rait costaud c’t’année.
- Moui, c’est sûr. Tu me disais que ça ne s’est pas bien passé en ville ?
- Ah oui, ça pour sûr. En fait, y avait la fête du hors saison le soir où y sont arrivés, forcément. Sacrée fête, m’sieur, qu’on fait ici, vous pouvez m’croire. Enfin du coup, les gusses là, après avoir posé leurs affaires à l’auberge, y sont ressortis pour acheter des vêtements neufs chez le tailleur, voyez. Comme j’avais fini avec Herloin, je m’suis dit : j’vais les suivre, on sait jamais… Eh ben figurez vous qu’y passent devant la boutique du vieux Bouffion et là BOUM, tout explose. Y avait des bouts de pierre partout dans la rue. Et les gusses, là, tous par terre avec le souffle. Moi j’étais loin alors j’ai à peine senti, mais j’ai bien vu la fumée violette sortir de la boutique, et pis on entendait quelqu’un gémir dedans. Alors les gusses, tout choqués qu’y zétaient, ils se sont relevés et y zont voulu aller voir de plus près. Yen a même deux qui ont fait de drôles de gestes avec les mains, en parlant à voix basse, comme avec le bossu. Je sais pas si c’est ça qui a attiré la fumée, mais en tous cas, elle leur a foncé dessus, comme j’vous vois m’sieur. Ca a pas eu l’air de les gêner plus que ça. A part pour la dame avec des tatouages, qui s’est évanouie, bien sûr. Du coup, ils l’ont sortie de la fumée, pendant que les autres sont allés voir dans la boutique. Je sais pas ce qu’y zont fait là-dedans, mais la fumée a arrêté de grossir. Et puis y sont ressortis avec le vieux bouffion, inconscient qu’il était. C’t’à ce moment là que les gardes y sont arrivés. Y zont pas traîné pour une fois. Le sergent Olmir est arrivé pas longtemps après. Il a voulu savoir ce qui s’était passé, forcément, mais avant qu’on puisse répondre, Bouffion s’est réveillé. Il a dit qu’y préparait son baume de soin quand ça a explosé. Il avait pas l’air d’y comprendre grand chose, le pauv’ Bouffion. Pourtant, il en est pas à son premier baume, le vieux, y connaît bien son métier, pour sûr. Au final, les gardes y l’ont emmené chez son pote pour qu’y se remette. Et le sergent, il a demandé aux gusses ce qu’y foutaient là du coup. Y’en a un, un gars avec un sacré nom à rallonge, Emrys quelque chose, qui a réclamé des vêtements propres. Y se la pétait, j’peux vous dire, mais ça a vachement impressionné le sergent, pour le coup. M’enfin il avait pas de vêtements à leur filer, alors il a fait le canard quoi. Pendant ce temps, comme y avait quasiment plus de fumée, le gars louche y s’est mis à fouiller la boutique, voir s’y trouvait quelque chose, mais il a rien trouvé. Et la fille avec des tatouages, là, elle s’est réveillée pas longtemps après. Elle a dit un truc au sujet de l’ambiance aux autres. J’ai pas compris, mais elle avait l’air vachement sombre. Zétaient bizarres ces gusses, m’sieur, j’vous l’dit moi. C’qui est sûr, c’est qu’y n’ont pas pu trouver de vêtements, pac’que le tailleur, avec tous les problèmes de la laine à ce moment, il avait pas grand-chose à vendre, faut dire. Il leur a bien dit, d’ailleurs, alors y zont fait demi-tour et sont retournés à l’auberge. En tous cas, y zont bien du se jeter sur la baignoire là-bas, pac’qu’y r’niflaient grave les gusses. Et y zont bien fait … J’me souviens qu’Amavi jouait ce soir là au clair de Marblus. Vous connaissez Amavi ? C’est une barde qu’on voit de temps en temps ici. Elle est tellement belle … mais elle ne remarquera jamais un vaurien comme moi, c’est sûr. Elle passe son temps à se moquer du seigneur Mahim quand elle est là. Faut vous dire que Mahim, il croit pouvoir jouer de son instrument, mais il est loin de faire aussi bien qu’elle. Une harpe qu’ils appellent ça. C’pas faute d’essayer pourtant. Du coup, on le voit jamais, ici dans le village. C’est le sénéchal Gaudrain qui fait la pluie et le beau temps ici, aucun doute là-dessus. Enfin, tout ça pour dire que moi, eh ben j’regardais par la f’nêtre, pac’que j’ rate jamais un spectacle d’Amavi, moi, voyez. Les gusses, y zont ripaillé comme jamais. Faut croire qu’ils avaient du marcher un brin avant d’arriver à Montégaux, vu tout ce qu’y zont bu et avalé. Tu m’étonnes qu’y se souvenaient pas de grand chose le lendemain. Pourtant, y zont bien foutu le bordel dans l’auberge, au point que l’aubergiste il a dû les foutre dehors vers minuit, tant les clients y zétaient furax. Ah ça, pour sûr, y se sont pas fait des amis ce soir là. Et pis y faisaient moins les malins le lendemain, quand l’aubergiste leur a demande de payer pour les dégâts. Leur copain, celui en robe blanche, il est parti plus tôt lui. Il avait pas l’air de bien apprécier leur foutoir. Et du coup, y faisait la gueule aussi le lendemain quand il les a rejoints à l’auberge. Et ça c’est pas arrangé quand je leur ai dit que le vieux Mildon a été assassiné… On ne parlait que d’ça dans la rue, faut dire.
- Qui c’est ce Mildon, petit ?
- Mildon ? C’est le gardien du musée, m’sieur. Un gars sympa … y m’donnait une pièce de temps en temps. Y zont voulu aller voir ça, en tous cas, alors on est allés au musée, mais les gardes étaient déjà là, voyez. Le vieux gardien avait été poignardé, aussi vrai que j’vous le dis. Y sortaient même le corps sous un drap quand on est arrivés. Le gusse en robe blanche, il a proposé son aide, mais ça n’a pas eu l’air d’intéresser les gardes plus que ça pour sûr… C’t’à ce moment là que le nobliau est arrivé. Il a sorti sa grosse épée et l’a pointée en direction de la fille avec les tatouages. Tout le monde dans la rue a commencé à regarder. Faut dire qu’ya pas souvent d’la bagarre ici, alors pour sûr qu’y zallaient pas rater ça. En plus, y avait 4 balèzes avec le nobliau. Y zont fait mine de s’avancer pour bastonner la fille, mais ses copains se sont mis devant pour la protéger. Et pis le gars en robe, y leur a dit de se casser. C’a eu l’air de bien les faire réfléchir. D’autant que la fille aux tatouages, elle a lancé un truc vers le balèze le plus proche. J’ai pas vu quoi, mais le costaud, ça lui a fait un choc. Du coup, les balèzes, y la ramenaient un peu moins, et quand le gonze à la robe ridicule, il a essayé de les raisonner, le nobliau a lâché l’affaire. Faut dire qu’il avait une drôle de voix, le gars. Ca m’a fait tout bizarre. N’empêche, le nobliau, il leur a hurlé qu’y zauraient de ses nouvelles.
- Dis-moi, Jaron, comment s’appelle-t-il ce nobliau ?
- Lavin, m’sieur, c’est ça son nom. On le connait bien par ici. Un sale bonhomme, pouvez m’croire. Enfin, tout ce raffut, ç’a attiré l’attention du sergent. Il a emmené les gusses à la caserne. Faut dire qu’y leur a pas laissé trop l’choix. Et pis y voulait rien leur dire, mais ça peut s’comprendre, notez. Du coup, j’ai suivi. Je m’suis dit qu’ça valait le coup d’les suivre. C’est l’genre de gars à qui il arrive t’jours des trucs incroyables, pour sûr. Et pis les gardes, y se fichent bien du pauvre Jaron, alors y zont rien dit. J’ai pas pu rentrer, mais à mon avis, l’sergent, il a dû leur balancer tout ce qu’y zavaient fait la nuit d’avant : l’boucan dans la rue, la casse, la castagne, et j’vous dis pas tout… Du coup, y les ont foutus en cellule. Le gars louche, v’savez, il a pas tardé à rappliquer non plus. Ils l’ont choppé chez Irinaelle, la maquerelle, voyez. Sa nuit avait dû lui plaire, alors il a dû vouloir y retourner, sans doute. Quel queutard çui-là ! " Je m’suis dit qu’y traîneraient pas à les juger, pour sûr, genre le soir même, vu qu’y s’passe pas tant d’choses que ça ici, M’sieur. En même temps, vaut mieux, paceque vu c’qu’on sert à la caserne, y’a moyen de mourir d’empoisonnement en cellule, vous pouvez m’croire. Y z’ont quand même eu d’la vsite l’après-midi : un autre de ces gusses en robe, mais un d’la ville çui-là. J’l’ai déjà vu traîner dans le coin, pour sûr. J’sais pas exactement ce qu’y leur voulait, mais il avait quand même l’air bien remonté contre l’aut’ en robe rayée, ma foi. Y jurait et pestait aux dieux qu’il serait maudit, et pis je sais plus quelles aut’ bondieuseries du genre. Faut dire que vu c’qu’y leur avait fait la veille, y’avait moyen qu’y soient bien énervés. Après, ça été Malanir le prévôt lui-même qu’est v’nu les voir. Même que Olmir, y lui servait des « Monsieur le prévôt » et y faisait tout plein de courbettes. Le prévôt tenait un petit coffret sous le bras. Je sais pas c’qu’y avait dedans, mais vu comme il le tenait, j’suis sûr qu’c’était genre une preuve qu’y voulait leur mettre sous le nez pour voir leur réaction. En tous cas, il est pas resté longtemps, et en sortant, il avait l’air satisfait. Et puis après l’prévôt, plus personne, alors comme c’tait calme, ben j’suis parti faire un tour, quoi. Et là, d’vinez quoi…
- Vas-y, dis moi Jaron.
- Ben au coin de chez l’forgeron, j’avise le gusse en blanc qu’était arrivé avec eux. Alors j’me dis, j’vais l’suivre, voir, ça peut être intéressant. Et effectivement, il est allé voir Lavin le tisserand chez lui. Le Lavin, il hurlait tellement fort qu’on entendait tout par la fenêtre. Faut dire que se ramasser un œil au beurre noir par une fille, ça fout la honte. Son amour propre en a pris un coup, pour sûr. Enfin du coup, il a foutu l’aut’ dehors, mais l’aut’ lui a quand même bien déconseillé de chercher à se venger, ou y lui en cuirait. Du coup, le prêtre est ressorti, il a marché dans la rue jusqu’à un petit coin à l’écart, il a posé son sac, et y s’est mis à regarder au fond. J’ai pas vu ce qu’y regardait, mais il avait l’air d’avoir un gros problème. Du coup, il a refermé son sac, et pis il a presque couru jusqu ‘au temple d’Uron. J’sais pas c’qu’y voulait y faire, mais avec tous les problèmes sur le village qu’on avait eu, les dieux et tout ça, ça marchait plus très bien. Alors j’pense qu’y zont pas du y aider beaucoup là-d’dans. J’suis quand même rentré « prier », voyez, histoire de savoir un peu c’qu’y s’disait. Il était en train de discuter avec un mec richement sapé, plutôt sympa : le grand prêtre j’dirais. Le gars lui brossait le tableau des frasques de la nuit : l’hurluberlu en robe rayée, il avait volé une statuette dans un temple d’la ville. L’aut gars, à l’air louche, il a emmerdé les filles d’Irinaelle la maquerelle toute la nuit. Et j’parle pas de bordel dans les rues, bien sûr. La note, salée qu’elle serait, qu’il a dit. Mais le pire, selon lui, c’était l’assassinat du gardien de la bibliothèque. La mort, pour ça, pour sûr. Leur copain, il a demandé à les voir, alors, mais c’était pas possible avant le procès, alors il a renoncé, mais il a pas lâché l’affaire, et il a sûrement crapahuté tout l’après-midi pour en savoir plus. Ca me tentait pas plus que ça, moi, alors j’suis allé me renseigner du côté de la bibliothèque, histoire d’en savoir plus, avant d’aller faire une petite sieste.
- Et oui, petit, même les Jaron ont besoin de dormir un peu…
- Tout à fait, M’sieur. Mais j’suis quand même retourné à la caserne l’soir histoire de voir c’qu’y allait s’passer. J’ai même discuté avec un des gardes qui m’a dit qu’l’archer, là, il était dans de sales draps. Apparemment, c’était sa dague qu’y zont retrouvé sur le macchabée, alors du coup, c’était lui le principal suspect du meurtre. Pauv’ gars, pur sûr.
Le prévôt est r’tourné les voir avec le sergent avant l’dîner. Du coup, y sont tous ressortis sauf l’archer et le rayé, mais si j’ai bien compris, y z’étaient plus légers de 100 sabots chacun. Le rayé, lui c’était 500 sabots, alors il est resté en cellule, mais il a quand même demandé des bouquins, histoire de s’occuper. Quant à l’archer, y serait jugé au château à la fin du hors saison, pour meurtre et tentative de vol, sans doute pour rendre ça public et faire un exemple, à mon avis.
Enfin du coup, y z’étaient presque tous libres mais fauchés. Le gars louche s’est rendu chez Maglir le bibliotéquaire un peu plus tard avec un gros bouquin pour essayer de lui fourguer quèquechose. J’sais pas bien quoi, mais il est ressorti aussi sec, la mine déconfite. Il est allé voir le prévôt ensuite, et là, même traitement. C’a pas du les intéresser plus que ça, à mon avis, ou alors y z’avaient pas trop envie d’leur parler, j’peux comprendre. Du coup, il est retourné rejoindre les autres à l’auberge, qui s’engrenaient déjà avec l’aubergiste. Le prêtre en blanc et la fille avec les grandes épées qui boit comme un trou, là, y z’avaient commencé à dire tout fort qu’y avait peut être bien quèquechose dans la bière ou dans l’eau du puits. Ca n’a pas plu à l’aubergiste, forcément, qui les a rembarré, du genre « Avec tout ce que vous avez descendu à droite à gauche, vous êtes pas gonflés de venir insinuer que c’est ma bière. Vous n’avez qu’à aller boire ailleurs, si ça ne vous plait pas ». C’était pas faux, alors ils ont un peu lâché l’affaire du coup. Quand je suis entré dans l’auberge, le prêtre en blanc m’a vu et m’a demandé si je savais ce qui avait été volé à la bibliothèque. Ca tombe bien, paceque j’avais eu l’info auprès d’un garçon commis à la bibliothèque, en allant me renseigner l’après-midi. Enfin, du coup j’lui ai dit qu’y manquait juste un vieux livre sans valeur, et que personne ne chercherait à voler ça, mais le prêtre rayé, là, il avait pas l’air tout à fait d’accord. Le gars louche m’a quand même filé une pièce pour l’info, et m’a demandé de me renseigner sur les nouveaux en ville, surtout ceux qui auraient un tatouage en forme d’araignée. J’sais pas exactement ce qu’y cherchait, mais il avait l’air de savoir, lui. Ca vous parle à vous, M’sieur ?
- J’ai ma petite idée, mais continue, je t’en prie.
- Ben, y z’étaient pas vraiment d’accord sur quoi faire, alors y sont sortis de l’auberge et se sont séparés. La fille aux épées et le gusse en blanc sont partis chez le tatoueur. M’est avis que la fille aux épées voulait savoir pour son tatouage, pour sûr. Une des filles de l’auberge m’a parlé d’un dragon vert, vous imaginez ? Enfin, du coup, le tatoueur, il a pas dû être au top en la voyant si furax, mais bon, y parait que la veille au soir, elle avait menacé de fiche le feu à sa boutique s’y ne la tatouait pas, alors forcément, y l’a fait. Après s’être fait virer de l’auberge, et après une heure au bordel d’Irinaelle, y devaient tous être un peu excités, c’est sûr. Mais il a pas dû être trop utile pour les tatouages d’araignée, c’pas trop l’genre de truc qu’on voit par ici d’habitude. M’étonnerait pas qu’y soient allés ensuite au temple d’Appoca pour savoir c’qu’il en était. Z’ont pas dû trouver grand-chose, à part un volet fracturé et un peu de bordel à l’intérieur, cause que la statuette qui manquait, on l’a retrouvée dans leur chambre. Et puis les prêtres, y z’avaient tout un tas de problèmes à causer avec leur dieu à c’moment là.
La fille qui balance des gnons, elle, elle est retournée à la prison tailler le bout de gras avec leur copain là-bas. Quant au gars louche, il est retourné à la bibliothèque. J’l’ai suivi, lui, pacequ’il avait bien la tête à s’ramasser des ennuis. Il a causé avec le bibliothécaire là-bas. Y voulait pas lui prêter un livre, cause qu’y l’avait déjà fait à un certain Dinarmir, et qu’y lui avait pas rendu. « Démons et diables cornus » qu’y s’appelait le livre. Aucun intérêt si vous v’lez mon avis. Du coup, le gars louche, il était tout fou. Il a demandé à l’aut’ ce qu’y l’avait lu à part ça le Dinarmir. Un bouquin sur la bataille de Valdragon, et un autre sur les créatures démoniaques, qu’il a dit. Décidément, il a de drôles de lecture le Dinarmir. Vous connaissez l’histoire de la bataille de Valdragon m’sieur ?
- Oui, oui, t’occupe petit. Continue.
- Enfin du coup, le gars louche il a commencé à jeter un œil sur les deux bouquins en question, alors j’suis parti paceque ça promettait d’être long. J’ai croisé sa copine, la fille aux tatouages, sur le ch’min. Elle était plutôt jolie calme, alors je l’ai suivie pour la regarder, jusqu’au musée quoi. Elle voulait avoir ce qui avait été volé. Encore un bouquin, vous imaginez ? Et sans valeur, en plus, qu’y a dit le conservateur. Sur Deslan Kamin, et d’époque le bouquin, quand même. M’enfin à Montégaux, c’est le bon endroit pour ça. Enfin, bref, elle est repartie du coup, et elle est retournée rejoindre les autres à l’auberge. J’ai vu la fille aux épées qui zieutait le puits avec insistance. Elle lâche pas facilement l’affaire celle-là. Enfin, elle avait vraiment l’air de croire qu’y avait un problème avec l’eau ou la bière. Mon avis, c’est plutôt elle qu’a un problème avec l’eau et la bière, voyez … D’autant qu’elle vient de Melinir, notre bière, alors ya pas de raison. L’aubergiste, y s’la garde dans sa cave en attendant de la boire. Pas fou, le vieux ! Enfin, elle a fini par rentrer à l’auberge elle aussi. Du coup, moi j’suis parti faire un somme, paceque j’avais pas mal crapahuté c’jour là, quoi, mais bon j’étais fidèle au poste le lendemain matin. Je leur ai bien dit d’ailleurs que personne y était arrivé dans le xur à Montégaux.
- Et du coup, qu’ont-ils fait, Jaron ?
- Ben je sais pas c’qui se sont racontés le soir, mais y sont allés tous chez Dinarmir. Personne n’a répondu en frappant à la porte, mais comme elle était ouverte, le gars louche il a tenté d’entrer quand même. Une voix a demandé qui c’était, puis a menacé d’appeler la garde. Le gars louche, il a voulu savoir si c’était bien lui Dinarmir, alors l’autre a vraiment appelé la garde. Il a pas voulu répondre quand le gars louche y lui dit venir récupérer le livre pour le bibliothécaire. Puis il les a virés et a refermé la porte. Du coup, ça les a un peu refroidis, pour sûr, alors y sont repartis vers le puits. Là-bas, la jeune fille aux tatouages, elle a proposé de descendre dans le puits pour voir au fond. L’autre fille l’a arrimée, et l’a descendue dans le puits. A part de la mousse, j’pensais pas qu’elle trouverait grand-chose, mais elle est remontée toute mouillée, preuve qu’elle a du plonger au fond, volontairement ou non d’ailleurs. Le gars en blanc lui a mis de la lumière sur son bâton, et elle est redescendue. Je me suis approché pour voir dans le puits. On voyait pas bien grand-chose, mais y avait comme une drôle de lumière verte au fond du puits. Vu qu’elle est remontée les mains vides, j’pense ben qu’c’était qu’une lumière au fond et pas un objet. Le gars en blanc, il a dit que ça pouvait être un poison magique, ou un truc du genre. Vous y croyez vous, m’sieur ?
- Va savoir, Jaron, va savoir… Et donc … ?
- Ben ça les a pas mal chamboulé c’te lumière, alors ils sont tous allés voir leur deux autres copains à la caserne, histoire d’en discuter. Ils sont restés un p’tit moment, et en ressortant, y z’avaient l’air de dire que leur pote à rayures aussi penchait pour une sorte de poison magique. Du coup, y sont retournés au temple d’Uron voir le grand prêtre. J’m’en rappelle comme si c’tait hier, y z’étaient tout excités en chemin. « La lumière verte, le livre emprunté par Dinarmir, la prolifération des gobelins de Mag … je sais plus qui, la folie du seigneur loup, le vol du livre de Deslan Kamin. Il va bien devoir reconnaître qu’il s’agit d’une manifestation démoniaque et dire au prévôt de nous laisser fouiller chez Dinarmir ! » qu’y disaient. Ca n’a pas dû se passer comme ça, pacequ’en sortant y z’étaient un peu déçus. Le gars leur a quand mêm’ demandé d’aut’preuves, apparemment. Du coup, y sont allés questionner Bouffion l’alhimiste, mais il ne savait pas grand chose. Y z’ont croisé Mapred le bossu sur le ch’min, qui voulait savoir quand le gars gentil à rayures sortirait de prison, alors y l’ont questionné aussi, le pauv’ bougre. Apparemment, il avait déjà vu le Dinarmir sortir en catimini de la ville, et ç’a eu l’air de vache les intéresser. Y leur a aussi dit que la barde à l’auberge, il l’avait jamais vue ici. C’est vrai qu’elle est pas du coin, j’ai pensé alors.
- C’est vrai, ça m’étonne que tu n’y aies pas pensé avant Jaron. Un gars vif d’esprit comme toi…
- Enfin, avec tout ça, des gardes sont venus chercher le gars en blanc au temple le lendemain. Ils sont allés chez Dinarmir. On ne parlait que de ça en ville, forcément, alors j’suis allé jeter un œil, quoi. Ils ont frappé et sont entrés chez lui. Le Dinarmir, là, il a passé la tête, et en les voyant, ben il a couru au sous-sol quoi. Du coup, y lui ont tous couru après, en laissant la porte grand ouverte. J’ai pas pu résister à aller voir en bas. Apparemment, quand les gardes sont arrivés en bas, le gars avait les bras levés et puis il a disparu. J’aimerais bien pouvoir disparaître comme ça moi, ça m’s’rait utile quand j’ai les gardes après. Enfin bref, y avait de drôles de mots partout sur les murs. Mû-Tahn-La ça disait, j’crois. Et pis, y avait cette grosse pierre rouge brillante sur un meuble, avec un bol de sang et 2 dents de loup à côté. Ca r’semblait à un truc de magicien, ça, pour sûr. Vous savez, les trucs pour lancer des sorts, quoi. Du coup, les gardes, y z’ont remercié le gars en blanc pour son aide, et y z’ont commencé à fouiller la pièce. J’suis pas resté plus, paceque j’voulais pas d’ennuis, forcément. Le gars en blanc, il est sorti aussi, et pis il est rentré à l‘auberge, sans doute pour tout raconter à ses potes, quoi. Après ça, j’les ai pas vus pendant 2 jours. Y d’vaient dormir après tout ça, m’est avis. Enfin, en tous cas, 2 jours plus tard, le prévôt est venu les voir à l’auberge avec d’aut’ gars en robes blanches. Y z’ont dit qu’du coup y z’auraient pas à payer pour la casse, mais qu’ça ne prouvait rien pour les deux autres en prison. Y z’ont aussi parlé d’enlever la malédiction du puits, et pis de détruire la pierre rouge, mais y savaient pas trop comment. Bizarre, moi j’me dis qu’avec une bonne masse …
- Ca ne marche pas toujours, Jaron, tu sais … Qu’a fait la compagnie du coup ?
- Ben, y sont allés voir Amavi la barde au Renard de Montégaux, histoire d’causer. Bah, de toute façons, elle est partie se coucher juste après son spectacle, ce soir là. J’y étais, v’savez ? Je m’suis caché sous une table, paceque j’aime bien la musique, voyez. En plus, elle joue vach’ment bien. Et pis là, elle devait rejouer le soir du jour où y sont allés la voir. Du coup, y sont allés la voir jouer le soir. J’sentais bien qu’y z’avaient un truc derrière la tête, alors j’les ai r’gardés par la fenêtre. Le gars louche et la fille aux épées, y z’ont fait mine de monter dans à l’étage sans s’faire voir pendant qu’elle jouait, sauf que la fille, elle s’est fait gauler par une serveuse qui voulait pas la laisser monter, cause qu’elle logeait pas là quoi. Par contre, elle a pas vu l’aut’ monter. N’empêche, ça a pas dû marcher comme y voulait, pacequ’il est r’descendu 5 minutes après, l’air pas trop content. Du coup, la serveuse, elle l’a vu et lui a demandé c’qui f’sait là haut. Il lui a dit un truc et pis est sorti, mais elle a pas dû trop le croire pacequ’elle le lâchait pas de l’oeil après. Et la fille aux épées, elle l’a suivi dehors. C’était bizarre, y z’avaient l’air de s’comprendre sans mêm’ s’parler. Enfin j’les ai suivis, histoire de voir. Y z’ont fait l’tour du bâtiment, en r’gardant partout pour pas être suivis, mais on la fait pas à Jaron, M’sieur, voyez.
- Oui, oui je crois que je vois … et donc ?
- Ben le gars louche a escaladé le mur, a ouvert la f’nêtre de l’extérieur j’sais pas comment, et est rentré dans une chambre. J’ai pas bien vu, mais au bruit, j’dirais qu’il a tout fouillé. En tous cas, y a dû toucher un truc qui fallait pas, paceque ya eu un gros boum dans la chambre. La musique s’est arrêtée dans l’auberge, du coup. Mon avis, c’est qu’la Amavi, si elle avait quequ’chose à cacher, elle a du vouloir monter vite fait voir c’qui s’passait. Elle est pas arrivé si vite que ça, au final, alors j’pense qu’on a dû la r’tarder exprès en bas, voyez. Pendant c’temps, du coup, le gars louche, il a fait un bon d’cabri par la f’nêtre, et pis il est parti rapidos vers le puits, sans doute pour s’nettoyer, cause que ses vêtements, y z’avaient un peu ramassé, pour sûr. La fille aux épées l’a suivi aussi, d’ailleurs. Et pis après, j’ai vu Amavi regarder par la f’nêtre de la chambre, et puis fermer le rideau précipitamment. Elle m’a pas vu, bien sûr, paceque je m’suis mis dans un coin avant. Pas fou, l’Jaron…
Enfin, du coup, les gonzes y z'étaient pas plus avancés avec tout ça. On peut même dire qu'y piétinaient complètement, et pendant c'temps là, ben leurs deux potes y séchaient toujours en prison, voyez.
- Et alors, que s'est-il passé, Jaron ? Ca n'a pas pu en rester là.
- Ben non, m'sieur. Faut croire que dame Fortune, elle était avec eux, parceque le lendemain, Mapred le bossu est venu voir le prêtre qu'était en prison. Il a du se souvenir de quelque chose qu'il avait vu, mon avis, paceque l'bossu, c'est un peu comme v'savez, y traine toujours un peu partout. Comme le gars avait été gentil avec lui, il a du vouloir l'aider, voyez. Enfin, du coup, le prêtre en robe blanche est venu le chercher l'après-midi et y l'a emmené devant le prévot, pour raconter c'qu'y avait vu, mon avis. Ca n'a pas dû suffire au prévot, pacequ'y faisait encore la tronche, en sortant, le prêtre. Mais j'me suis dit qu'y avait surement du nouveau, alors j'leur ai pas lâché le train le lendemain. J'ai eu l'nez creux, paceque le prêtre est parti avec l'bossu au Renard. C't'alors que je m'suis dit que le bossu, il avait pu bien voir une femme près du musée le soir du meurtre. Ca expliquait pourquoi y s'raient allés directement parler avec Amavi à l'auberge, vu qu'y la soupçonnaient. Et en effet, le prêtre à amener Mapred devant Amavi et lui a demandé de but en blanc si c'était elle. Le bossu, y lui a répondu que ça s'pouvait bien, mais qu'il était pas bien sûr. En tout cas, moi j'ai bien regardé la Amavi, ben
pouvait pas savoir de quoi on arlait, mais elle avait l'air fichtrement soulagée de la réponse du bossu quand même. Le prêtre, il a eu l'air de remarquer ça aussi. Enfin, du coup, y sont repartis. Je m'suis douté qu'après ça, y voudraient remettre le couvert avec la barde, alors j'ai attendu près de leur auberge. Et le soir même, bingo ! Le gars louche est sorti à la tombée de la nuit, et il est allé au pied de la f'nêtre de la chambre d'Amavi comme la fois d'avant. Y pensait êt' seul alors il a pas trop fait attention, mais y semblait quand même sur ses gardes. Il a fait encore ces drôles de geste en regardant fixement le rideau de la f'nêtre, et ç'a commencé à crâmer dans la chambre. Et pis après, il est rentré dans l'auberge. Quand j'vous dis qu'il est louche, c'gars là ! Du coup, j'ai crié au feu, paceque ça brûlait sec, et ça craignait un max. Tout les clients sont sortis et on commencé à faire la chaîne pour amener de l'eau et inteindre le feu, mais le gars louche, lui, il a essayé de monter à l'étage, sans doute pour fouiner. Sauf que la serveuse, elle l'avait pas oublié depuis la dernière fois, alors elle l'a pas lâché de l'oeil une seconde, et elle lui a bien fait comprendre que c'tait pas la peine d'essayer, voyez. En plus, ça valait pas l'coup, paceque j'l'ai vue, moi, la Amavi, dans la grange avec un gros sac sur le dos. Elle a du sentir le vent tourner, mon avis, et elle a pris ses cliques et ses claques sans traîner, pour sûr. J'pense bien qu'elle a pas du faire long feu en ville après ça, vu qu'la nasse semblait se serrer, voyez.
- Et elle a disparu, comme ça, à la faveur de l'incendie ?
- Voila m'sieur, comme vous l'dites pompeusement : à la faveur de l'incendie. Envolée... J'peux pas dire si le gusse a réussi à monter voir dans la chambre au final, mais si c'est l'cas, j'peux vous dire qu'y a pas dû trouver grand chose, pour sûr. Moi, toute cette agitation m'avait claqué, alors j'ai pas tardé à aller m'coucher, c'est sûr. Et le lendemain, j'trainais près de l'entrée Est du village, quand j'ai vu le prêtre avec les drôles de fringues. Il avait du sortir de prison, et v'nait voir avec l'autre prêtre ce qu'y en était de la pierre trouvée chez Dinarmir. Y z'ont discuté avec le garde à l'entrée de la baraque, qui leur a dit qu'on n'avait toujours pas trouvé le moyen de détruire la pierre. Y leur a aussi dit que le livre manquant avait été ramené au prévôt par Philamène l'aubergiste. Ca n'a pas eu l'air de leur plaire, et ils se sont précipités vers l'auberge, sans doute pour en savoir plus, mon avis. Arrivés là-bas, leur pote louche, qui devait le savoir aussi, visiblement, y était en train de cuisiner l'aubergiste. Ah, ah, elle est bonne, non ? "Cuisiner l'aubergiste.."
- Très bonne Jaron, très bonne, mais continue, tu veux ...
- Oui, alors l'aubergiste, y lui a répondu qu'il avait trouvé le livre caché dans un matelas dans leur chambre. Jamais entendu un truc aussi idiot, moi., faut dire. Et le gusse, y avait l'air de penser tout pareil. Il a posé tout plein de questions à l'aubergiste, qui avait l'air trop mal à l'aise d'y répondre. En plus, le prêtre en jaune et noir, là, il le regardait fixement et bizarrement, comme si y lisait dans son esprit. Franch'ment, j'aurais pas aimé être à sa place, voyez. Enfin, avec tout ça, ça a commencé à chauffer. Le gars louche l'a accusé de vouloir leur faire porter le chapeau, et Philamène, il a pas trop apprécié et y les a foutus dehors, sans autre forme de procès, voyez.
DU coup, y z'étaient à la rue, forcément. Le prêtre en jaune et noir, il a regardé autour de lui, comme s'y cherchait quelque chose, et pis y m'a vu, alors il est venu vers moi et m'a demandé si j'avais vu Philamène parler à quelqu'un en particulier récemment. Moi je savais rien, forcément, vu que je les avait suivis toute la semaine, mais j'ai promis de m'renseigner. Après tout, j'pouvais pas rater l'occasion de gratter une p'tite pièce, pour sûr.
- Et qu'ont-ils fait, alors, puisqu'ils étaient à la rue ?
- Ben, le prêtre bizarre et le gars louche sont allés au musée pour voir le livre, c'était couru. Je m'suis dit que ça vallait le coup d'les suivre, alors en avant. Le gardien, l'était tellement jouasse d'avoir retrouvé son livre qui les a même laissé jeter un oeil. Faut dire qu'y l'ont baratiné une bonne demi-heure aussi. Moi, avec la drôle de voix du prêtre, j'aurais pas tenu une demi-heure, faut dire... Enfin, tout ça pour dire qu'au bout d'un moment, y z'ont fixé une page en particulier. J'voyais pas bien, mais d'mon point de vue, elle avait l'air toute blanche cette page. Pourtant, le prêtre à la drôle de voix a sorti une vieille feuille de son sac et l'a montrée au gardien. J'ai bien regardé l'autre pendant
ce temps, paceque j'flairais le coup fouré. Ca n'a pas manqué : le gars a sorti une dague cachée et a découpé la page, avant de refermer le livre. Après, il a remercié le gardien, pris l'aut' par l'épaule et y sont partis. J'ai entendu dire un apprenti une fois qu'on pouvait écrire avec une encre sans que rien n'apparaisse. C'était p't'être un truc dans l'genre.
- Tu sais que tu es loin d'être bête, mon petit Jaron ... Tu sais ce qu'ils ont fait avec cette page.
- Du tout, m'sieur. Mais les jours suivants, y z'ont pas fait grand chose. J'pense qu'y z'attendaient l'procès. Vous savez, l'procès du pédant à la dague, voyez... C'était le 1er de Shalor. Tout le village y était, par curiosité, voyez, et moi avant tout le monde, pour sûr. Y avait du beau monde faut dire : Mahir, le sénéchal Gaudrain, le capitaine Lordin, et le prévôt Malanir qui faisait le procès. Il a accusé le gars, Emrys, d'avoir tué le gardien de nuit du musée. L'aut' à nié, et a parlé d'alcool. Y parlait trop bien, je comprenais pas tous les mots, mais y avait l'air de dire qu'il avait été drogué et qu'y ne contrôlait plus ses gestes. Alors, on a fait venir le garde qui avait fouillé la chambre, qui a dit qu'il n'avait pas trouvé le livre. Après, on a fait venir Philamène l'aubergiste, qui a pas voulu en dmordre qu'il avait trouvé le livre que le 7e jour, pourtant les autres l'ont bien harcelé de questions. Il a quand même reconnu à contrecoeur que la chambre n'était pas fermée et que n'import'qui aurait pu mettre le livre là où on l'a trouvé, voyez. Ensuite, on a fait venir Amavi. Le gars louche lui a demandé si elle était une magicienne, mais elle a dit que non. Alors le prêtre à la voix bizarre lui a demandé très poliment de relever sa manche, mais elle n'a pas voulu. Le prévôt n'a pas insisté alors le prêtre a dû lacher l'affaire. Après, c'est Mapred le bossu qu'on a fait v'nir. Il a effectivement dit qu'il avait vu une femme la nuit du meutre devant le musée, et il a confirmé que ça pourrait être Amavi. Il a également répêté tout ce qu'y savait sur Dinarmir. Enfin, le garde Badin qui a trouvé le corps avec la dague a dit comment ça s'était passé. Après tout ça, tout l'monde s'est plus ou moins tu, et le prêtre aux drôles de fringues s'est levé, et a dit que le seul crime de leur copain était d'avoir laissé traîner sa dague sans faire attention, et que quelqu'un y aura piquée. Dit par lui, ça sembalit une évidence, voyez. Du coup, le prévôt à fait sortir tout le monde dehors. Ca devait discuter ferme dedans, paceque ça a duré au moins deux heures. Personne n'en pouvait plus d'attendre. Au final, les portes se sont réouvertes, et pis tout le monde est rentré pour savoir ce qu'y allait s'passer. L'archer était debout, il avait l'air calme. Le prévôt a dit que le criminel courait toujours et que l'archer était non coupable. Il a fait remarquer que la Noble Compagnie avait bien aidé pour l'enquête,
mais que ça n'changeait rien au bordel qu'y z'avaient fichu en ville. Du coup y z'ont été bannis de la ville dès la fin du hors-saison. Et pis, y devraient rembourser les dégats, évidemment. Au final, y z'étaient tous libres, mais l'archer a quand même demandé à parler au prévôt pour le remercier, et lui dire c'qu'il en pensait. Les deux prêtres, eux, y z'étaient toujours inquiets pour la gemme, alors y sont allés en parler à Qualtrir, le grand prêtre. Y z'avaient l'air tout excités en sortant : y disaient qu'on allait déplacer la pierre sans la toucher, et pis la bruler sur un feu magique. Moi j'dis : c'est dommage, une pierre comme ça, ça doit valoir quequ'chose, pour sûr.
- Hum, tu aimes les pierres Jaron ?
- Ben oui m'sieur, surtout celles qui me rapportent, voyez ...
- Je vois, je vois, et qu'ont-ils fait jusqu'au hors saison alors ?
- Ben comme y z'étaient sans le sou, y z'ont dormi dans une grange malgré le mauvais temps, comme votre serviteur, quoi. Y se sont occupés en lisant, en s'entraînant, et je ne sais quoi encore, histoire de passer le temps, v'savez. Et pis quand le hors saison s'est termine, les gardes les ont mis dehors de force, et pis je les ai jamais revus depuis.
- Très belle histoire Jaron. Tu es sûr que tout est vrai ?
- Attendez, m'sieur, j'mentirais pas à un gars comme vous, pour sûr. Pas fou l'Jaron ! Et pis mon père disait toujours : "La destinée est une putain capricieuse", alors c'est sûr que dans ce cas là, il avait pas complètement tort.
- J'aurais vraiment bien aimé rencontrer ton père, Jaron, mais je dois partir. Merci pour tout, et garde toi du mal et des aventuriers imprudents !"

Sur ces paroles, l'étranger se dirige vers la porte Ouest. Le jeune Jaron tourne les talons, et se rend alors compte que la pièce promise vient de lui passer sous le nez. Il peste intérieurement contre les étrangers sans scrupules. C'est alors qu'il avise une bosse non identifiée dans sa poche. Une main vive et agile en ressort une petite gemme rouge, du brillant le plus pur que le garçon n'ait jamis pu imaginer. pas besoin d'être un expert pour savoir qu'elle vaut une petite fortune. Jaron fait volte face et s'exclame "Merci m'sieur, mais vous ne m'avez même pas dit votre nom..." pour s'appercevoir que d'étranger, nulle trace. Celui-ci semble s'être évaporé sans rien laisser derrière lui qu'une gemme rouge dans la poche d'un gamin des rues nommé Jaron, et des lettres de feu dans son esprit qui forment un mot sybillin : "Kismet".

Quel régal. Magnifique !!!

Pas fou l'jaron !

Un vrai plaisir, quoi !

J'ai posté la 3e et dernière partie des chroniques de Jaron (en éditant le post précédent pour la cohérence des chroniques)

Enjoy (enfin j'espère...)

Doran

voilà qui clôt admirablement cette épopée urbaine !
Merci Doran

Lueur blafarde et vrombissante du portail, dans la salle où drow a déclenché le piège acide du coffre. Au réveil, Doran semble troublé par ses rêves de la nuit mais tient bon. Rhyane va bien. Doran applique la lumière Uron sur les gants de Rhyane. On se rapproche de la porte de l’élémentaire de chaine. Yves enlève la barre et ouvre la double porte. Rhyane et Doran se préparent au combat. Avant on a écouté. On entend un pas pesant qui se déplace.
Dans la pièce, une créature qui luit rougeâtre, est à l’origine des pas. Il y a foule de créatures figées dans la pièce. La créature se fige et regarde dans la direction des héros. Deux portails de feu bourdonnent au fond de la pièce. Une odeur âcre se dégage de la créature. Des objets brillent dans un coin.
Yves recule dans le couloir. La créature attend, figée au centre de la pièce. Doran lance un rayon pâle. La créature encaisse durement, le point de contact semble durcir et se ternir. La créature rugit. Yves sort sa gourde de son sac. La créature crache dans sa main et projette une boule enflammée sur Doran qui encaisse un choc colossal sur le bras droit (20 pts). Doran lâche son épée à cause du choc. Il recule précipitamment jusqu’à une flaque et plonge son bras encore brulé dans l’eau. Cela l’apaise un peu.
Rhyane reste puis fonce au contact. C’est plus massif qu’un élémentaire de feu, ce n’est pas non plus un élémentaire de terre. Rhyane avise de sa nouvelle position d’autres statues dans un coin de la pièce non visible auparavant, et un gros sarcophage surmonté d’une statue à cheval. Yves avance vers la créature avec son outre à la main. La créature crache de nouveau et tire sur R. Le coup rebondit sur l’armure et finit sur un mur. Rhyane fait un pas de côté et fait un lancé de hâte. Cela vrombit. Doran lance un rayon pâle qui touche le bras gauche. La créature ne quitte pas Rhyane des yeux. Yves semble se préparer avec sa gourde. Doran lance un rayon pâle en pleine tête. Celle-ci se solidifie et toute la créature se désagrège, tombe à la renverse dans un fracas étourdissant.
Doran s’approche et reconnait un crache magma (qui ne génère pas sa propre chaleur). Doran dessine la créature pendant que Rhyane et Yves inspectent la pièce. Yves détecte une magie diffuse dans cette pièce mais a du mal à trouver sa provenance. Rhyane inspecte le cavalier sur le sarcophage : c’est un guerrier majestueux. Une statue en pierre représentant un destrier aux pieds enflammés. Yves identifie que la lueur est dans le sarcophage. Doran s’interrompt et va lire l’inscription sur la plaque du sarcophage : rien à signaler sur le tout (neutre). On identifie ensuite les autres statues. Il y a un chasme (démon type tanaris), une mouche géante à 6 bras. Tanaris est le siège de démons puissants. Rejeton bleu (créature draconique). Sorte de bête massive à 4 pattes avec un grand rostre bleu. Il y a un barbare (extraplanaire, tanaris), humanoïde avec une corne derrière la tête, servant assassin. Il y a Graz’zt, le prince noir (personnalité du monde démoniaque). Il y a enfin un planaire, un tiefling, descendant de descendant de démons. Certains arrivent à se cacher parmi les humains. Ils sont peu puissants. La compagnie avec ses caractéristiques a réussi à identifier toutes les statues. A part celle en hommage à Graz’zt, les autres sont des statues d’art.
Yves inspecte les pièces éparses. Yves en ramasse une, la pièce hurle, disparait dans un flash et une pluie de paillettes tombe sur Yves, dans le coffre ouvert, toujours des pièces du même type. Yves par télékinésie en déplace une ; rien ne se passe. Il abandonne. Avec ses paillettes, il réfléchit la lumière. Il tente de se laver à la mare, mais les paillettes s’accrochent, alors il abandonne également cette idée. Rhyane et Yves s’efforcent de lever la statue équestre. Doran aide et sa force décuplée par un critique envoie la statue de l’autre côté : on entend un fracas avec écho dans tout le complexe. Pendant 5 secondes au moins. Dans le sarcophage, un squelette avec une armure mitée mais un beau bouclier et une épée à 2 mains. Yves identifie la magie. Ce sont des objets puissants, qui luisent rouge et marron. Rhyane a l’impression d’avoir déjà vu cette épée. Sur le bouclier, on distingue une tête de cheval. On range la claymore dans le coffret de Deslan Kamin.
Doran inspecte le crache magma : c’est bien de la lave solidifiée. Nos héros partent par l’ouverture au nord. Doran relance une lumière Uron sur les gants de Rhyane et tous se mettent en marche vers un couloir qui s’élargit et mène à une porte. Un portail violet vrombit dans la partie large, sur la droite. Une créature humanoïde sort de l’ombre à gauche, se précipite sur Rhyane et se place face à elle. Rhyane réagit rapidement et lacère la créature dans le torse (critique). Celle-ci tombe au sol et tente quand même de griffer Rhyane, qu’elle érafle à la jambe. Elle exhale dans un dernier soupir. Rhyane perd 10 000 points d’expérience, elle se sent plus faible mais encaisse le coup. On retourne la créature. Doran est saisi par son ventre sanguinolent mais tient bon. Dans le renfoncement, Yves et Rhyane voient une fresque animée en 3 pans : des dragons qui crachent, des marilith qui s’enlacent de façon obscène, et des anges pendus à un gibet. Cette vision horrible les saisit, surtout Y. La fresque finit par se figer une fois le sang du nécrophage coagulé. Doran le dessine de nouveau, car il l’a déjà rencontré dans les souterrains du monastère de Droskar.
Les héros décident de franchir le portail tous ensemble. Ils arrivent dans une pièce. 2 drows font face devant une sorte de trône. Il y a des étagères partout, des papiers éparpillés au sol. Un drow avec une arbalète de poing tire sur Rhyane, elle le touche légèrement dans le torse. Rhyane encaisse le poison. L’autre drow, avec une épée courte et une frappe, frappe à côté. Les deux sont entourés d’un halo lumineux. Yves frappe avec sa dague mais rate sa cible. Doran, en mode berserk, fonce sur la drow et la frappe de son épée au visage. Rhyane manque. Le drow frappe légèrement Rhyane de sa dague mais rate de l’épée. La drow recule et écarte les bras, prononce un mot et Rhyane se sent exténué. Doran ne sent rien, et Yves n’a vraiment rien senti (critique). Yves se place derrière le drow, et backstable. Doran presse la drow mais rate de peu. Rhyane par un magnifique slash, taille très durement la jambe du drow. Il se jette au sol, lâche ses armes et hurle (il se rend en drow = Gazoum). La drow ferme les yeux, joint les mains, puis frappe Doran de sa rapière au torse, d’un méchant coup. Doran sort de sa furie, recule et lance un carcan sur la drow qui se paralyse. Rhyane marche précautionneusement sur le sol dans sa direction, lui assène un coup violent sur l’épaule qui la tranche durement. L’épaule se détache à moitié, puis la fille s’effondre.
Rhyane invoque Bohpo, et comprend que le drow est prêt à coopérer si on le laisse en vie. Doran ne parvient pas à savoir si il est digne de confiance mais soigne quand même sa jambe. Yves la ligote préalablement avec une corde de son sac, les mains liées dans le dos. Les parchemins sont des listes de noms. Doran délie une main du drow, qui lui tend une fiche de force pour prouver sa bonne foi. Du coup, Yves le détache et lui rend son épée, sa dague et une autre dague de maître récupérée auparavant. Le drow a l’air d’être un solide combattant. Il se nomme Obsidien. Doran se soigne sur le torse grâce à Iniva puis tout le monde repasse derrière le portail et se dirige vers la porte qui mène à la salle de la prêtresse.
Yves se remémore les créatures aveugles dans la pièce : ce sont des torves. Rhyane boit une potion de démence virile puis ouvre la double porte. Les 4 autels en coin n’ont pas bougé. La salle est plongée dans le noir. Yves semble déstabilisé (init). 2 haches sortent de l’ombre et touchent respectivement Yves et Rhyane. Le drow retarde, Doran en appelle à Uron pour illuminer le gant de Rhyane puis recule hors de portée. Obsidien pousse Rhyane et prend sa place. Yves et Rhyane n’agissent pas. Doran se place derrière Yves et lance un rayon pâle sur le torve qui s’écroule direct. Obsidien tape magistralement sur le torve de ses deux lames puis avance et tente de taper le fouet mais passe à travers. Yves charge la prêtresse, le fouet le frappe d’opportunité légèrement. Au contact, il rate la prêtresse mais luit bleu (armure). La prêtresse fait un pas, murmure un mot et Yves est un peu choqué mais sans plus. Puis elle sort quelque chose de sa ceinture. Doran rentre dans la pièce mais se fait frapper par le fouet invoqué. Le rayon pâle rate la prêtresse. Obsidien avance d’un pas, lance sa dague sur la prêtresse mais rate. Rhyane charge en passant à côté du fouet, sur la prêtresse et avec un coup de pouce du destin touche violemment la jambe gauche. Yves se déplace derrière la prêtresse et tente de la gêner pour aider Rhyane. Le fouet rate et disparait. La prêtresse recule, porte quelque chose à ses lèvres et jette la fiole puis jette autre chose par terre et commence à perdre consistance. Doran charge et arrivé au contact tape sur la prêtresse qui a entièrement disparu. Il rate (la prêtresse portait une cotte de mailles exceptionnelle qui brille de mille feux). Les autres tentent aussi mais tout le monde rate.
Yves la localise dans le couloir (en butant dessus). Au niveau de la position où la prêtresse a jeté au sol un objet, une nuée d’araignées grosses comme le poing se forme, jaillissant de tous les interstices possibles. Rhyane tape dedans sans réel effet. Les araignées piquent les jambes de R et Yves qui résistent au poison. Doran recule au fond de la pièce et invoque le feu d’Uron. Rhyane et Obsidien reculent également. Yves fonce dans le couloir. Les araignées ne bougent pas. Doran tire du feu mais rate la nuée. R lance une hâte mais ne bouge pas. Obsidien est en défense totale. La nuée disparait comme elle était venue. Plus de danger. Du coup, on fouille la pièce. Il y a des statuettes sur chaque autel qui représentent une vieillarde bossue s’appuyant sur une béquille mais dans diverses positions. Dans un coin, elle tend la paume. Il y a des pièces d’argent dans la coupole mais le drow déconseille d’y toucher. Dans un autre coin, elle tend des doigts griffus. Dans la coupelle, se trouvent des boucles d’oreilles. Yves les récupère. Dans le troisième coin, elle tient une baguette de sourcier. Dans la coupelle, un parchemin enrubanné qu’Yves récupère également. Dans le dernier coin, elle enserre son bâton, les orbites vides. Dans la coupelle, un anneau magique récupéré par Yves. Le parchemin est écrit dans une langue nécessitant une compétence. C’est un sort d’araignées de Loth. Yves estime les boucles d’oreilles en chisoberyl (150 sabots). Yves détecte que les autels sont magiques, de la magie d’invocation.
On décide d’aller se reposer. Obsidien semble indiquer la salle d’à côté (éléphants) pour ce faire. Le portail de feu est éteint. On traverse puis les flammes réapparaissent. Obsidien l’a fait mais personne n’a rien vu (critique). On se repose. Doran dort 3 heures et fait un rêve (voir description) pendant qu’Obsidien monte la garde avec Yves puis Rhyane. Ensuite, Doran fait le reste en identifiant l’anneau trouvé juste avant : c’est un anneau des langues. Le lendemain matin, Doran raconte aux autres sa trouvaille concernant l’anneau, puis Yves propose de le donner à Obsidien mais Doran n’est chaud et le met de lui, apprend le drow. Obsidien explique que la prêtresse s’est réfugiée dans ses quartiers mais il ne la connait pas bien. Ensuite, la Noble Compagnie va près du mur de flammes du début, il est toujours en feu, alors ils font mine de faire demi tour mais Obsidien leur explique que ça s’éteint en masquant une pastille au sol (par exemple avec le pied). Du coup, la salle est dans le noir derrière le portail éteint.
Finalement on décide de se rediriger vers le lieu de la prêtresse. Au fond du couloir, un T et sur le mur d’en face une inscription qui parle des héros de Mu Tahn Boâ qu’il faut révérer et contempler, et obéir à leur parole. Une flèche indique la droite, vers une salle avec un mur brut de pierre au fond. Yves et Rhyane pénètrent dans cette petite salle. Doran se souvient vaguement de Mu Tahn Boâ dans le récit de la bataille de Valdragon. Rhyane voit une grosse araignée lui foncer dessus. Yves ne voit pas l’autre lui foncer dessus également. Elles ont rangée d’yeux bizarres sur le devant. Rhyane latte la sienne rapidement. Doran invoque une épée d’os et aide Yves à tuer la sienne, pendant qu’Obsidien surveille le couloir. Des inscriptions sous la statue abimée on évoque Minauchtra, une succube. Sous la statue d’un homme en robe, Shad Bahkhut le dément, architecte de Karnajgard. La statue semble avoir été taillée directement dans le sol. Les araignées sont identifiées par Doran comme des araignées chasseresses. Rien d’autre dans la pièce ne semble intéressant alors on revient au T et on se dirige vers le Sud.
Le couloir s’élargit dans une pièce où des toiles d’araignées pendent du plafond, sont au sol, etc. Les traces de pied au sol traversent la pièce. Des bancs sont visibles à gauche. La Noble Compagnie observe la pièce avec attention. Trois araignées sortent des toiles : deux foncent sur O, une crache de la toile sur Rhyane qui est engluée. Elle passe un round à se libérer. Obsidien tue une des araignées avec ses lames. Yves s’infiltre au milieu et joue de sa chaine cloutée. L’araignée qui avait craché vient sur lui et le mord assez méchamment mais il résiste au poison. Rhyane et Doran, chacun d’un swing d’épée, achèvent les 2 araignées que Doran identifie comme des tisseuses.
On continue vers une salle. On ouvre la double porte. Une énorme arachnée velue et vicieuse les regarde du fond de la pièce d’un œil mauvais, à ses côtés se trouve la prêtresse. Les hostilités s’engagent. Obsidien lance les ténèbres sur sa dague à la ceinture. Rhyane dans le noir est un peu ébranlée. L’araignée entoile Rhyane dans une toile solide. La prêtresse lance un sort de hurlement sur le groupe. Obsidien ne semble pas du tout impactée (critique JS vig), Rhyane a été sonnée. Yves et Doran pas de problème. Yves avance vers la prêtresse mais au milieu marche dans une toile et se retrouve englué. Doran avance un peu et envoie un rayon qui touche violemment la cotte de mailles de la prêtresse dans le torse. Obsidien avance et vient se mettre derrière Doran, incluant de nouveau Yves dans ses ténèbres mais excluant Rhyane. La prêtresse lance un mauvais œil sur Yves qui l’affaiblit. Rhyane, avec l’aide du destin, en tirant comme une brute, se libère de la toile. Yves tente de se libérer les pieds mais échoue. Doran, en se débattant avec sa toile lance encore un rayon sur le torse de la prêtresse qui se fige. Obsidien vient se placer derrière Yves. L’araignée avance vers Doran et le mord méchamment au bras gauche.
Rhyane charge et tape sur l’araignée en esquivant son attaque d’opportunité. Rhyane lance un rayon sur l’araignée qui a été durement touchée (29 points). Obsidien fonce taper la prêtresse qui était congelée et qui tombe en petits glaçons. L’araignée se tourne vers Yves et le rate. Yves tente un bluff puis rate son coup de chaîne. Rhyane lance une hâte et vrombit. Doran tente de saisir sa baguette mais n’y arrive pas, puis intimide la créature. Obsidien court pour se placer à proximité de Doran et regarde ses pieds enchevêtrés. La créature tente de frapper Yves mais rate son coup, déstabilisée par l’intimidation de Doran. Yves lance sa dague sur la créature et touche une patte (critique de 6 points) qui est tranchée par le coup, puis tente de hurler pour attirer son attention. La plaie est ouverte et le sang coule, bleu violet. Rhyane attaque quatre fois (hâte) et touche 2 fois. Doran saisit sa baguette de repos et s’en sert sur lui-même. Obsidien s’enfuit dans le couloir, lâche la dague de ténèbres derrière lui pour masquer sa fuite. Il semble avoir été ébranlé par la puissance de la Noble Compagnie. Yves la rate avec la chaîne mais Rhyane touche avec son vif argent. Doran lance encore un frisson sur la créature qui perd beaucoup de sang. Elle tressaute, s’effondre et s’écroule. La Noble Compagnie a vaincu une très grande araignée fielon.
Les héros se remettent de leurs esprits et observent la salle. On distingue un autel de marbre noir avec une statuette qui émet une lueur verdâtre sinistre. Doran prend le temps de se libérer et va fouiller la prêtresse. Il trouve un bâton, une cotte de mailles, un soulier magique. La statuette verte est magique. Certains joyaux dans les pièces le sont également. Dans la salle, on ne distingue rien d’autre. La statuette représente un gnome hallebarde. Doran pense que c’est une divinité démoniaque mais ne détecte pas le mal sur la statuette. Yves tente de prendre des pièces mais une voix semble venir de la statuette qui dit « laissez mes offrandes si vous voulez mon augure, ou affrontez le futur sans connaissance. Ma vision transcende l’espace et le temps mais réclame un sacrifice ». Doran donne son épée de maître drow pour avoir une réponse sur « aide ton camarade à savoir ce qu’il a entre les mains, il t’en sera redevable ». Rhyane donne son épée tueuse de géant et obtient une réponse sur « choisir sa voie pour ne plus subir ». Yves prend les pièces et les pierres, puis se fait violence, repose les pierres magiques et entend une réponse sur « un apprentissage à faire auprès des siens ».

Désolé pour le style approximatif, mais je voulais que les revenants aient l'historique de ce qui s'est passé la dernière fois avant la partie de demain soir.

Merci à Maud pour la retranscription des chroniques

Merci à vous deux
Les "revenants" apprécieront ^^

Ah mais que sont-ils devenus dans l'histoire, les revenants? Ils attendent sagement à l'auberge?

Chronique du 27 mai 2011.

Après le combat épique contre la prêtresse et l'araignée, l'équipe se repose et qui arrive Shauna et Emrys.

On est le 14eme de Chalor, vers 16h. Le groupe reconstitué se trouve toujours dans la pièce finale. Shauna dépose une amulette sur l'autel, rien. Emrys fait la même chose avec des flèches magiques et l'un de ses carquois, et obtient le même résultat.

Doran propose de passé la fin de la journée dans la salle. Il tente d'identifier l'arc d'Emrys.

Normalement, on est le 15 de Chalor.

Le groupe retour dans la salle de l'escalier et prend le couloir avec le premier portail enflammé. Le groupe passe avec difficulté, la salle est dans le noir, super. Emrys passe en éclaireur et est accueillit par un tir d'arbalète. Shauna, elle aussi et pris pour cible, elle semble assommer par un tir très ajusté. Emrys reprend un nouveau trait, il arrive à localiser nos adversaires et nous les décrits, « Des Rats Ogres !!!!! », tire sur l'un d'eux mais le rate. Doran s'allume de flamme et se déplace sur le coté de la pièce. Rhyane arrive à localiser les deux énergumènes et charge le plus près, avec l'élan de la charge et la fluidité de son mouvement coupe proprement la jambe de la bestiole et lui inflige une mort instantanée. Et tout d'un coup deux énormes cloches se décrochent du plafond, elles tombent tout juste sur Shauna et Emrys qui se trouvent encore à coté du portail. Shauna charge le second Rat qui s'est réfugié dans le fond de la pièce. Le Rat sort une rapière miteuse, et tente de planté Shauna. Emrys voyant ça, réalise une tir double sur le rat, qui finit planté par deux fois. Tout le monde regarde vers le plafond pour identifier les cloches qui couvrent une partie de la pièce et se met hors de danger. Une pluie de cloche finit de s'abattre, Doran soigne Shauna et Emrys. Les cloches au sol sont énormes et l'une d'elle recouvre le cristal qui contrôle le portail. Le portail se désactive et Rhyane se bloque sur place. Doran lance son sort de lumière sur l'épée de Rhyane pour la rassurée.

Emrys part en éclaireur, il voit dans le noir (il est bien le petit). Il part pour la salle qui servit d'étable pour les lézards. Là la porte que le groupe a verrouiller de se coté, n'est plus, mais par contre la porte ne s'ouvre pas.

Le groupe retourne vers la salle avec les statuts. Le groupe se trouve devant un choix difficile, le portail à sa gauche ou à sa droite, Doran choisit celui de gauche, Emrys trouve le cristal, le montre à Shauna qui le masque, il s'avance. La salle a sa propre lumière, 2 miroirs sur les murs de cotés. Un cadavre gît au sol devant le groupe. Des monticules de détritus métallique sont répartis dans la pièces. Emrys lance une détection de la magie dans la pièce, 2 des 4 miroirs qui fournissent la lumière sont MAGIQUES. Étonnant non ? Il avance dans la pièce, et tout un coup un mouvement rapide attire son regard, trop tard un assemblage mécanique l'agresse. Emrys crie.

Shauna reste sur le cristal, « Après vous ! ». Emrys sort son épée, mais rippe sur la carapace. Rhyane s'avance et montre à Emrys comment faire, avec un effet moyen. Doran passe le portail et reste sur le qui vive. Shauna cherche l'autre cristal.

L'assemblage attaque l'archer. Emrys l'attaque mais son épée se brise, elle devient une dague ^^. Rhyane tape deux fois avec aussi un résultat peu probant. Doran tape avec le son nouveau bâton et « tong » fait la bête. Shauna toujours sur son cristal commence à trouver que l'organisation tactique du groupe manque de précision.

L'assemblage se troune vers Rhyane et lui attaque la jambe. Emrys fait le tour de l'assemble maintenant que son attention est sur Rhyane, et l'attaque dans le dos. Rhyane tape une nouvelle fois de belles estafilades sur la cuirasse. Doran lui remet un coup de bâton. Shauna se concentre et lui lance une ligne de force, l'assemblage est mis sur le dos et projeter plus loin.

La bestiale se remet sur ses pattes et revient à la charge sur Rhyane, agresse encore une choix à la jambe. Emrys se remet dans son dos, et l'attaque à la dague. Rhyane se déplace et lance l'une de ses capacités psy. Doran observe la pièce en se déplacement, « Bon ben il y a pas grand chose » et frappe encore. Shauna se lance et effectue un saut de périeu à travers le portail de flamme, le tout à un poil de chèvre, elle constate elle aussi qu'il n'y a rien d'autre dans la pièce. Elle constate que l'épée d'Emrys a perdue de sa longueur, « 5 cm c'est mieux que rien ».

La bestiale s'acharne sur Rhyane, elle va finir par l'avoir. Emrys s'acharne avec sa dague de maître et voilà la dague pénètre une interstice de la cuirasse. Doran identifie la bestiole comme étant un représentant des Horreurs mécanique d'électrome, une sacré peste.

Shauna et Emrys s'approchent des miroirs dans l'un d'eux, ils voient une salle carré avec une échelle qui descend dans une fausse. Ils regardent aussi dans les tas de détritus pour ne trouver qu'un écu.

Grande question, comment on fait pour que le portail fonctionne. Personne ne trouve le cristal, mais peut être qu'il n'y en a pas. Le groupe réfléchit, Doran propose une potion de résistance au feu. Le groupe décide de dormir dans la pièce, Doran fait son office d'urgentiste sur Rhyane, Shauna et la grosse entaille de Emrys.

Shauna boit la potion que Doran proposé et franchit le rideau de flamme. Tout le monde traverse et retourne dans la salle des statuts. Là Doran s'approche de l'autre portail et gesticule et tout d'un coup le rideau s'éteint. Shauna se demande pourquoi elle a due risquer sa vie pour passer. Ah ce Doran, bien mystérieux.

Emrys s'avance péniblement dans le nouveau jeux de couloir qui s'ouvre au groupe. Emrys appel le groupe. Tous passe le portail, le feu réapparaît. Un embranchement se propose au groupe. En face, ça ressemble à un dortoir, Emrys et Doran s'approchent des lits pour avoir des informations sur leurs occupants. Tout d'un coup des Chauves-souris surgissent du plafond et fondent sur le groupe, sauf Shauna.

Les sales bêtes s'attachent aux cheveux, aux armures, bref des gros moustiques de Koumak. Rhyane est affaiblie, tout comment Emrys et Doran. Shauna s'approche de Rhyane et attrape l'un des moustiques qui sont sur Rhyane et le disloque. Emrys revient dans la zone éclairée et s'en part d'un moustique et le réduit en pulpe. Rhyane se débarrasse du dernier qui est sur elle et le pulpe. Doran lui aussi se défait de son assaillant.

Le moustique d'Emrys s'envole mais il l'attrape en vol et le réduit en purée. Doran les identifie, c'est des Striges.

Shauna et Emrys s'avance dans l'autre couloir, qui déboucherait sur une autre pièce. Il a un portail avec des membres qui sortent, ils seraient figés. La lumière du portail est grise. Au sol de la pièce il y a des ossements.

Les deux éclaireurs appellent les autres pour plus d'infos, ça rappel quelques choses à Rhyane, une histoire avec l'antre des gobelins, des arches détruites.

Doran s'approche du portail, les autres le suivent. Et quand Doran est à 1,5 m du portail, les créatures figés dans le portail s'animent avec des intentions de « paix ». 5 créatures sortent toutes armes dehors.

Emrys se repli et tire sur la créature à droite qui s'effondre. Doran tape sur la créature devant lui et se repli. Rhyane rate par deux fois sa cible. Shauna lance une ligne de force mais la puissance ne serait pas là. Les créatures lancent deux cônes de froids sur le groupe, Emrys tombe au sol et se couvre de givre, et les deux autres attaquent Rhyane sans effet.

Emrys serait au paradis des Héros ? Doran prend une potion de sa ceinture pour se soigner. Rhyane tape la première fois, et demande une assistance divine pour guider sa lame qui trouve une faiblesse et achève la créature. Shauna relance sa ligne mais elle manque de puissance. Les créatures restantes, l'une s'approche de Doran et le fait saigné, Rhyane a de nouveau un adversaire qui la touche, et le combat de Shauna s'engage mal car elle se recroqueville car la créature la touche (critique) au ventre.

Doran recule et lance un sort en marmonnant « Sang et Douleur! Carquant et Douleur! ». Rhyane s'attaque à son vis à vis qui trépas, elle profite pour attaquer la suivante mais sans effet. Shauna continue a perdre du sang. Les créatures, pour Shauna profite de son avantage pour continuer sa basse œuvre et frappe Shauna, la cible du sort est figée.

Doran concentre son sort et là le cœur de la créature se retrouve dans sa main « QUOI !!!!!!!! NOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! » et sort de la salle en courant. Rhyane s'acharne sur la dernière cible et la rate par deux fois. La créature se tourne vers Rhyane la rate.

Rhyane tape, avec une assistance mais la créature reste devant. La créature rate encore.

Rhyane frappe violemment et la créature s'effondre. Le groupe se regroupe dans le dortoir pour passer une nuit de repos.

Après une bonne nuit de repos (pas pour tout le monde), Doran retourne au portail des créatures après avoir passer à Rhyane l'amulette récupérer sur l'assemblage, et étudie le portail. Il demande de l'aide car il souhaiterait récupérer le fronton du portail, après 8 heures de travail acharnés la pierre décide enfin à se déloger, Emrys la rattrape de justesse. Doran fait du ménage et Rhyane récupère une Claymore, celle du tombeau équestre.

Doran officie encore une fois sur tout le monde. Qu'est ce que l'on ferait pas sans lui ?

La suite au prochaine numéro … … …